4 infos à connaître avant le top départ du 19e Jumping Monte-Carlo
De jeudi à samedi, l’équitation reprend ses droits sur le port-Hercule pour la 19e édition du Jumping international de Monte-Carlo. Et avant les JO, la crème sera au rendez-vous.
Sacha TisicPublié le 03/07/2024 à 10:18, mis à jour le 03/07/2024 à 17:09
48 cavaliers seront en course dans la catégorie phare, la CSI5*, pour tenter de succéder au Français Julien Epaillard.Archives Jean-François Ottonello
J-1 avant le coup d’envoi du 19e Jumping international de Monte-Carlo, comptant pour la 10e étape sur 15 du circuit Longines Global Champions Tour. Et cette édition semble sonner comme l’une des dernières répétitions avant les Jeux Olympiques de Paris.
Ce mardi, l’heure était encore aux ultimes préparatifs sur le port-Hercule pour que tout soit prêt dans les temps, avant ce jeudi. Stands en cours d’installation, derniers réglages en billetterie, préparation du sable… il ne manquait plus que les chevaux, qui sont arrivés dans la nuit de ce mardi à ce mercredi et qui continuent d’arriver au compte-gouttes ce mercredi matin.
Malgré une dotation en baisse de 300.000 euros (1,5 million en 2024 contre 1,8 en 2023), encore une fois, le gratin de l’équitation s’est donné rendez-vous à Monaco. 48 cavaliers seront en course dans la catégorie phare, la CSI5*, pour tenter de succéder au Français Julien Epaillard… lui aussi présent, et qui jouera son va-tout pour conserver sa couronne.
Et cette année, Monaco sera extrêmement bien représenté… Présentation.
1. Un plateau ultra-compétitif
Jeux Olympiques ou pas, l’élite du saut d’obstacles sera bien à Monaco dès ce jeudi. Et pour certains, cette étape du Longines Global Champions Tour sonne déjà comme des olympiades anticipées.
Parmi les quatre Néerlandais présents sur le plateau pour cette 19e édition, on retrouve trois futurs prétendants olympiques: Harrie Smolders (n°14), Kim Emmen et enfin Maikel Van der Vleuten (n°18)... ce dernier ayant déjà gagné en 2019 en Principauté.
Trois cavaliers qui entendent bien décrocher la première place... Mais ils sont loin d’être les seuls. La Belgique sera également bien représentée avec Grégory Wathelet, Jérôme Guéry et Pieter Devos, troisièmes par équipe aux derniers Jeux Olympiques de Tokyo en 2021.
L’Irlandais Darragh Kenny (n°21), lauréat du Grand Prix en 2021 et deuxième en 2022 fait partie des favoris, tout comme l’Italien Emanuele Gaudiano, gagnant en 2016 ou le Français Julien Epaillard (n°4), tenant du titre, qui sera dur à déloger.
Côté Français toujours, Jeanne Sadran postule elle aussi à une place de numéro 1. Tout comme Philippe Rozier, champion olympique en 2016 à Rio.
D’autres grands noms du jumping prendront part à̀ la compétition comme la légende britannique John Whitaker, l’Allemand multimédaillé Christian Ahlmann, l’Australienne Edwina Tops-Alexander, l’Espagnol Eduardo Alvarez-Aznar, le Danois Andreas Schou, l’Autrichien Max Kuhner (n°5) et le Néerlandais Jur Vrieling.
2. La billetterie? "Je n’ai jamais vu ça"
La journée du samedi, où la plus prestigieuse des épreuves se joue, affiche déjà complet en tribunesArchives Jean-François Ottonello.
S’il reste encore quelques places à la vente pour la journée du jeudi 4 et du vendredi 5 juillet, la journée du samedi, celle où la plus prestigieuse des épreuves se joue, affiche déjà complet en tribunes. Toutes les places en ligne ont été prises d’assaut.
Pour cette dernière journée, il ne reste seulement que quelques entrées en catégorie gold et business. "Je n’ai jamais vu ça, d’habitude, il reste des places en tribune pour le samedi", commente l’une des responsables de la billetterie, installée dans son préfabriqué.
Et désormais, il faudra se déplacer en présentiel au guichet pour obtenir son sésame, la vente via internet étant close.
3. Les cavaliers de Monaco en force
La prodige monégasque Anastasia Nielsen.Photo Fédération équestre de Monaco.
Une forte délégation de cavaliers monégasques viendra représenter les couleurs de la Principauté. A commencer par la jeune prodige de 17 ans, Anastasia Nielsen, qui prendra part au CIS5* dimanche.
C’est la première fois que l'étape monégasque accueille une locale à ce niveau de compétition. Et forcément, l’espoir de l’équitation ne cache pas sa joie."C’est un honneur pour moi de concourir à ce niveau, chez moi, confie la jeune cavalière. Avec mon coach, nous avons un peu adapté l’entraînement à la maison mais aussi en choisissant les concours de préparation. Ce ne sera que mon troisième CSI5*, alors je suis d’autant plus reconnaissante de pouvoir y participer à Monaco. Je serai accompagnée de Tailormade Contou, avec qui j’ai obtenu ma médaille d’or aux championnats d’Europe l’année dernière et de Franco 79 que je monte depuis seulement quelques mois mais avec lequel je m’entends très bien."
La Principauté sera également bien représentée, avec Alexandra Degoumois, Romane Seret, Eileen Thomel, Valentin Platini, Ilaria Sutera ou encore Inigo Lopez de la Osa Franco et Amelia Banks Clark qui défendront ses couleurs dans le concours 2-étoiles.
4. D’autres temps forts pendant le week-end
Mardi, les équipes techniques s’affairaient pour que tout soit prêt avant jeudi.Archives Jean-François Ottonello.
Les trois jours ne tourneront pas exclusivement autour de la Longines Global Champions Tour du samedi. Deux autres temps forts sont proposés jeudi et vendredi, dans le même esprit que la nouvelle formule mise en place l’an dernier.
Ainsi, jeudi, après plusieurs épreuves nationales, de CSI2* et de CSI5* (Prix Fédération équestre de la Principauté de Monaco), la soirée sera dédiée à la Longines Pro Am Cup Monaco.
S’ensuivra vendredi la Global Champions League, où 14 équipes de six cavaliers s’affronteront en deux manches, une avec une barre à 1,55 mètre, la seconde à 1,6 mètre. Pendant trois jours, il y en aura donc pour tous les goûts...
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