Sommet des Nations-Unies sur l’Océan: une Baleine a englouti le palais des expositions
À partir de ce lundi et jusqu’au 13 juin, les quinze pavillons spectaculaires, conçus pour le Sommet de l’Océan de Nice, ouvrent leurs entrailles au grand public, sur réservation.
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Alexandre OriPublié le 02/06/2025 à 12:00, mis à jour le 02/06/2025 à 12:00
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Dans Moby Dick, Herman Melville souligne que "l’ignorance est la mère de l’épouvante". Etrangers à notre propre Mer, nous colonisons ainsi des récifs sans rien connaitre de leurs innombrables récits. Nous détruisons au lieu de découvrir. Alors, pour ne plus jamais dire que "nous ne savions pas", pour ne plus tolérer la pollution plastique, la pêche illégale ou encore l’extraction minière des fonds marins, laissons-nous dévorer par la Baleine ( en s’inscrivant sur we-are-the-ocean.com.) En son sein, quinze pavillons déclinent la recherche scientifique en expériences sensorielles, mêlant art et écologie. Comme ci-dessus, avec l’œuvre "Archipel" de Yacine Aït Kaci, narrant l’engagement de quatorze ONG sur les rives d’îles symboliques.
Venu d’un atoll des îles Marquises, dans le Pacifique Sud, ce tāura a bien des messages à nous transmettre. Sortie des eaux pour être exposée à la Baleine, la sculpture de l’artiste Moana Butscher incarne l’esprit d’un grand requin-marteau, animal totem central des cultures polynésiennes. L’espèce est pourtant menacée par la chasse à l’aileron. "Dans 15 ans, si nous ne faisons rien, ils seront éteints", alerte Jean-Marie Jeandel de l’association Mokarran. "Alors mobilisons-nous", à l’image de ces effigies ancestrales, enlaçant le puissant poisson, si vulnérable.
Un seul océan pour tous nous unir. Puissant message que révèle en 1942 cette projection du monde selon Athelstan Spilhaus. L’océanographe et géophysicien sud-africain est à contre-courant de la cartographie traditionnelle valorisant les continents et réduisant les océans à des espaces vides entre les terres. Ici, la connectivité des mers rappelle l’interdépendance des écosystèmes marins. Invitant à une réflexion globale de l’écologie.
Exploiter avant d’explorer, funeste doctrine des lobbys miniers face auxquels Jakob Kudsk Steensen et la fondation Art Explora nous mettent en garde. Grâce à des animations 3D et des dispositifs immersifs et sonores, l’artiste danois nous plonge dans les abysses, affleurant les cheminées volcaniques d’où les premières formes de vie ont émergé, il y a 3,8 milliards d’années. "Il nous reste tellement de choses à apprendre de ces écosystèmes menacés par l’exploitation minière des fonds marins. Il faut aboutir à un accord de préservation", martèle le créateur de cette "Psychosphere".
Le palais métamorphosé accueillera sur 15.000m2 une multitude de rendez-vous: tables rondes, expositions, débats … Certains se tiennent en anglais, d’autres en français. Au total, plus de 300 événements sont programmés. A noter que la Baleine sera fermée le dimanche 8 juin, privatisée par les délégations onusiennes.
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