La petite épicerie attend toujours un repreneur dans ce beau village de l'arrière-pays de Menton

Les restaurateurs ont mis leur fonds de commerce en vente en mars dernier. Faute d’avoir trouvé un repreneur, ils continuent d’officier, notamment en tant que cantine de l’école Joliot-Curie.

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Thomas Ribaud Publié le 03/09/2025 à 06:30, mis à jour le 03/09/2025 à 07:46
L’établissement a une capacité maximale d’une soixantaine de couverts. DR

"Une personne est en réflexion depuis mai."

C’est ce que déclare Frédérique Genovese, copropriétaire du restaurant La petite épicerie de Saorge, qu’elle a mis en vente début mars dernier.

Initialement, elle avait décidé de fermer l’enseigne cet été, pour des raisons de santé. Mais finalement, face à l’absence de repreneur jusqu’alors, les propriétaires continuent leur activité.

Il faut dire que l’enjeu de la vente aura des répercussions sur l’école Joliot-Curie, dont la cantine officielle n’est autre que La petite épicerie. "On s’est réengagés pour un an de service avec la mairie de Saorge. Et si on revend le fonds de commerce entre-temps, le repreneur devra finir l’année en tant que cantine de l’école. En attendant, on voit au jour le jour."

Un prix fixé à 110.000 euros

La personne qui envisage de reprendre l’établissement a déjà rencontré Frédérique Genovese à quatre ou cinq reprises. Si elle fait le choix de racheter le fonds de commerce, il lui faudra débourser 110.000 euros, pour un restaurant constitué de deux salles de 20mètres carrés et d’une terrasse, pour une capacité maximale d’une soixantaine de couverts.

"Ça serait bien pour le village que les repreneurs continuent de nourrir les écoliers chaque midi. Mais ça n’est pas une obligation. Avant nous, les gérants n’ouvraient que de façon saisonnière", déclarait la restauratrice dans Nice-Matin, en mars dernier.

La maire de Saorge, Brigitte Bresc, espérait à l’époque que l’éventuel repreneur de La petite épicerie acceptera de continuer à s’occuper de la cantine de l’école, aussi bien que ne le font Frédérique Genovese et son mari actuellement. "Ils servent des plats bios, avec des produits de proximité. Il y a à la fois une vraie qualité et une diversité dans les saveurs servies aux enfants. Il est très important pour le village que cela perdure."

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