Palm Beach, Carlton, Gare du Sud, Café de Paris... Rencontre avec Laure de Garaté, directrice régionale d'Artelia Côte d’Azur

Palm Beach, Majestic, Carlton à Cannes, Gare du Sud, station Haliotis, bus à haut niveau de service à Nice, Maybourne Riviera à Roquebrune-Cap-Martin, Aéroport Nice Côte d’Azur, Amazónico, Café de Paris à Monaco... sont autant d’exemples de constructions iconiques pour lesquelles le bureau d’études et de conseils Artelia Group est intervenu. Bureau d’études et de conseils, qu’est-ce que cela veut dire ? Qu’avant de construire tout bâtiment, on étudie les sols, les matériaux, l’impact sur le paysage, l’environnement, la faisabilité, la durabilité... Diverses questions auxquelles les experts d’Artelia répondent pour "élaborer des projets qui font sens".

Rayonnement mondial

Laure de Garaté est la directrice régionale Côte d’Azur d’Artelia Group (06 et Monaco) depuis 2023. Elle a intégré le groupe quand il est né – issu de la fusion de deux entités –, il y a dix ans. Artelia devenait alors l’un des premiers groupes français indépendants d’ingénierie, de management de projets et de conseil. Depuis, la croissance est exponentielle. Artelia Group compte près de 9 000 salariés dans le monde – dont 50% en France –, est présent dans 40 pays avec 50 agences dans l’Hexagone, et frise, pour 2023, les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Une grosse machine peu connue des particuliers mais reconnue par les professionnels du secteur. Laure de Garaté confirme : "Nous avons une belle notoriété, il est vrai. Surtout dans l’hôtellerie de luxe, par notre capacité à intervenir en site occupé. Comme lors des travaux d’agrandissement de Cap 3000, avec une mission d’assistant à maîtrise d’ouvrage et d’ordonnancement pilotage de chantier, ou bien pour Carrefour Lingostière. Il faut intervenir en dehors des heures d’ouverture, avoir l’expertise nécessaire."

Visiblement Artelia Group dispose de ces atouts. Fort de ses 35 collaborateurs entre Nice et Monaco les beaux projets continuent de remplir les plannings. Le Palm Beach à Cannes vient d’être livré. "22.000 m², cinq restaurants, un cabaret, un SPA, une salle de fitness, une piscine à eau de mer... Bref, une rénovation lourde qui a nécessité 12 mois d’étude et 32 mois de travaux. Il fallait coordonner 21 entreprises, soit 230 ouvriers sur site."

À la question "Qu’est-ce qui est le plus dur à tenir : les délais ou la qualité?" Elle répond "Les deux. Et ce sont nos deux points forts. Nous développons une expertise sur divers secteurs, d’où cette multidisciplinarité qui nous qualifie. Mais un chantier, c’est une équipe. Nos ingénieurs ont d’excellents profils, ils sont curieux et nous nous employons à dégoter des projets novateurs, complexes pour challenger nos compétences. La rénovation très technique, ambitieuse m’attire beaucoup et je pense que c’est vers cela qu’il faut tendre, dans un contexte de durabilité du bâtiment."