Après deux blessures en début de saison, la championne monégasque Manon Poyard revient et améliore son chrono
Des blessures ont entaché le début de saison de Manon Poyard. Mais comme toujours, elle est revenue plus forte et aborde son rêve ultime avec la plus grande ambition.
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Adrien SantucciPublié le 20/04/2024 à 12:12, mis à jour le 20/04/2024 à 12:13
Après onze semaines de repos forcé, la Monégasque a amélioré, à Copenhague, son chrono effectué aux derniers championnats du monde à Dubaï en 2023–où elle s’était classée quatrième.Photo DR
On l’avait laissée en 2023 sur une très belle année sportive avec 22 compétitions au total, des podiums, des succès, du dépassement de soi et tout ce qui va avec cette discipline de l’Ultra Spartan. Lors des championnats du monde à Dubaï, Manon Poyard s’était classée 4e derrière trois filles élites professionnelles. Une sacrée fierté d’avoir pu faire tous ces efforts et encaisser autant tout au long de ces courses.
Malheureusement, 2024 n’a pas commencé sous les meilleurs auspices pour la Monégasque. Touchée au pied, elle a dû se faire opérer en urgence et observer une convalescence de cinq semaines. Un premier gros coup dur puisqu’elle s’était inscrite à la première édition du Trail de Mont Agel pour le Monaco Run. Ce dernier avait finalement été annulé en raison de mauvaises conditions météorologiques.
Ultra Spartan d’Andorre, le rêve ultime
Alors qu’il était temps de revenir petit à petit, elle a enchaîné avec une blessure au genou qui l’a éloignée des pistes d’entraînement pendant six semaines de plus. Presque trois mois cumulés, un moral forcément touché, mais comme toujours, Manon Poyard a fait jouer son immense force de caractère pour se relever et continuer d’avancer.
Elle a finalement pu reprendre fin mars à Copenhague avec le feu vert du médecin. Une compétition test, puisqu’il n’y avait eu que très peu d’entraînements, pas de courses, seulement du renforcement musculaire. Ce qui n’était pas en adéquation avec ses ambitions. Le seul objectif était de finir la course et de ne pas se blesser.
Ce fut chose faite avec brio, puisque la pensionnaire du Rocher a même battu son record personnel en terminant en 1h23, alors qu’à Dubaï elle avait bouclé en 1h25. Une sacrée performance pour un retour. La principale intéressée s’en félicite: "Au final, j’étais vraiment bien reposée après ces 11 semaines d’arrêt. J’avais tellement enchaîné auparavant que j’étais très bien physiquement. Et c’est ce qui m’a permis de réaliser une telle course."
Après onze semaines de repos forcé, la Monégasque a amélioré, à Copenhague, son chrono effectué aux derniers championnats du monde à Dubaï en 2023–où elle s’était classée quatrième.Photo DR.
S’en est suivi le Trail des Balcons d’Azur qui faisait cette fois 48km au lieu de 45km l’an dernier. Avec, naturellement, la crainte de ne pas être encore au pique de forme espéré. Mais Manon Poyard a très bien géré pour finir en 1h28, et s’est même offert le luxe de reprendre l’entraînement dès le lendemain.
Chose qui n’avait pas été le cas en 2023. Avec une seule idée en tête: "Mon rêve maintenant, c’est l’Ultra Spartan d’Andorre. Je travaille depuis deux ans pour ça et je vais tout faire pour aller au bout."
Déterminée, sans limite, elle fera tout pour terminer ces 4.200m de dénivelé, 60km de course, et franchir ces 80 obstacles. Une des épreuves les plus difficiles, un immense challenge. Mais elle a prouvé qu’elle était capable de tout.
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