Après un discours de politique générale qui semble loin d'avoir convaincu, François Bayrou s'est confronté aux différents présidents de partis politiques. Parmi eux, Eric Ciotti président de l'Union des droites, et fraîchement candidat à la mairie de Nice a commencé très fort en le comparant à un "pompier pyromane".
Selon lui ce vote de confiance convoqué par le Premier ministre n'est rien d'autre qu'une "rampe de lancement déguisée pour la présidentielle de 2027". Une communication "qui ne dupe personne" a-t-il martelé.
Pour le proche de Marine le Pen, François Bayrou quitte le pouvoir "sans avoir redressé le pays", qu’il a au contraire "accablé".
"Les Français ne confondront jamais les pompiers et les pyromanes, et vous êtes un pompier pyromane. Refuser la confiance à des irresponsables est un acte de courage", résume-t-il, avant de continuer sa diatribe à l’égard du Premier ministre, mais aussi du Président. "Vous n’êtes pas l’homme du redressement. Vous êtes au contraire, avec Macron, les artisans de la débâcle française. Vous craquez des allumettes sur des flaques de kérosène depuis huit ans, et nous devrions vous faire confiance pour éteindre l’incendie ? Douce blague."
Dans son discours, Eric Ciotti estime que "la messe est dite" et met l'accent sur "l'ensemble de l'œuvre macroniste qu'il faut juger".
Les partis de droite et de gauche "responsables de cette crise politique majeure"
Dénonçant une "alliance des contraires (...) allant de LFI jusqu’à LR" responsable selon lui de cette crise politique "majeure", M. Ciotti a estimé que "ce débat ne porte déjà plus sur [François Bayrou]. Il doit porter sur l’ensemble de l’œuvre macroniste". Pointant Emmanuel Macron comme "le grand responsable de ce désastre", le président de l’UDR a assuré que préparer "l’alternance qu’espèrent les Français pour la France" avec l’alliance formée au côté du Rassemblement national.
Le chef de l'UDR évoque "le Titanic macroniste" et "appelle à donner la parole au peuple". Pour finir, Ciotti assène que son groupe ne votera pas la confiance, et réclame "une dissolution ou la démission" du chef de l’Etat.
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