La préfecture des Alpes-Maritimes a déposé, le 29 août, une requête en référé auprès du tribunal administratif de Nice. La procédure vise à expulser les quatre plagistes dont les sous-traités d’exploitation ont été annulés en février dernier et qui occupent depuis, "sans droit ni titre", le domaine public maritime.
En effet, La French Plage, Calabro Beach Club, Caesar Plage et La Pergola auraient dû démonter leurs structures "impérativement" avant le 16 mai. Impossible avaient déclaré les protagonistes à Nice-Matin, expliquant que les entreprises spécialisées ne pouvaient pas intervenir avant la fin de la saison en septembre.
Les pergolas sont donc restées tout l’été. Le 29 juillet, la direction départementale des territoires et de la mer (DDTM 06) leur laissait quinze jours pour rentrer dans les clous. Mais voyant que les structures étaient toujours là au 22 août, les services de l’État ont entamé une nouvelle procédure à leur encontre, comme l’ont révélé nos confrères de France 3 ce lundi.
Dans leurs conclusions, qu’a pu consulter Nice-Matin, ils enjoignent les plagistes à un démontage immédiat assorti d’une "mesure d’astreinte journalière au moins égale à 2000 euros". Plusieurs plagistes ont commencé à débarrasser le plancher dès ce week-end. Le démontage des structures aura lieu mercredi ou jeudi, selon nos informations, pour un coût estimé à "30.000 euros".
L’audience du référé se tiendra le 16 septembre. Soit quelques jours avant le jugement sur le fond concernant les "irrégularités" de la procédure d’attribution des délégations de service public, prévu le 30 septembre.
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