Après cinq mois de concerts, la troisième saison de Cecilia Bartoli à la tête de l’Opéra de Monte-Carlo est un succès

Cinq mois ont été consacrés, entre autres, à célébrer les chefs d’œuvre de Puccini, à lancer la nouvelle "Tétralogie" de Wagner, à faire triompher l’"Enfant et les sortilèges" à l’Opéra de Monte-Carlo.

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André Peyregne Publié le 07/04/2025 à 12:02, mis à jour le 07/04/2025 à 12:02
Une scène de la pièce "L’Enfant et les sortilèges". Photo OPMC-Marco Borrelli

"Maman!" c’est sur ce mot tendre, chanté à la fin par le petit héros de l’"Enfant et les sortilèges", dans l’excellente mise en scène de Jean-Louis Grinda, que s’est achevée la brillante saison lyrique monégasque. Le moins qu’on puisse dire est que la troisième saison de Cecilia Bartoli à la tête de l’Opéra de Monte-Carlo a été une réussite. On n’oubliera ces "Vincero, vincero!" ("Je vaincrai, je vaincrai") chantés par Jonas Kaufmann, qui mirent debout deux mille personnes au Grimaldi Forum à la fin de "Turandot" en novembre dernier! Ce fut l’un des points forts du Festival Puccini organisé pour la célébration du centenaire de la mort du compositeur. Ce festival comprenait aussi la "Rondine", dans laquelle la voix de velours de Pretty Yende fit merveille, ainsi que la "Bohème" dans laquelle Anna Netrebko et Yusif Eyvazov se surpassèrent.

Les vocalises de Cecilia Bartoli

Parmi nos souvenirs résonnent encore les superbes vocalises de Cecilia Bartoli dans la "Clémence de Titus". Elles marquèrent l’épisode mozartien de la saison, au cours duquel on eut droit, aussi, à un extraordinaire "Don Juan" interprété - luxe suprême! - par les chanteurs et l’orchestre de l’Opéra de Vienne. Et que dire du récital de mélodies donné par Benjamin Bernheim ? Qu’il fut l’un des plus beaux concerts de l’année, toutes catégories musicales confondues.

L’année Wagner

Mais cette année fut aussi une année Wagner. On se souviendra de l’entrée en scène, surgissant au fond de l’orchestre, du ténor Andreas Schager chantant à pleine voix "Isolde, mon aimée!". Avec la magnifique soprano Anja Kampe, il allait nous donner, dans une version de concert, une mémorable interprétation de "Tristan et Isolde". A quelque temps de là fut lancée pour quatre ans la série des opéras de la "Tétralogie" du même Wagner. Et c’est dans quatre ans que l’on comprendra la signification de l’énigmatique crash d’avion qui s’est produit cette année dans la spectaculaire mise en scène du premier des quatre opéras, l’"Or du Rhin", ainsi que la raison de la présence d’un mystérieux enfant apparu comme le fil conducteur de cette "Tétralogie". On est ainsi embarqué dans un suspens wagnérien pour les trois saisons à venir. Vu la qualité de celle qu’on vient de vivre, on est partant!

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