Grève du 18 septembre: la police justifie l'interpellation des deux étudiantes à Toulon par des "insultes et violences"

L'étudiante interpellée devant le lycée Dumont-d'Urville à Toulon aurait insulté les forces de l'ordre sur une pancarte et mordu un policier.

Amandine Roussel Publié le 18/09/2025 à 14:12, mis à jour le 18/09/2025 à 14:51
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"Insultes et violences" : c'est la raison pour laquelle la police a interpellé l'étudiante en Kâgne du lycée Dumont-d'Urville en fin de matinée ce jeudi. La jeune fille participait depuis le matin au blocage de son lycée avec ses camarades. Vers 11 h 30, alors que tout était calme et que les manifestants pliaient bagage, des policiers l'ont embarquée. "Sans raison", d'après des lycéens présents.

Ce n'est pas la version de la police. "Elle écrivait des pancartes insultantes à l'encontre des forces de l'ordre, explique Jean-Michel Hornus, directeur départemental adjoint de la sécurité publique du Var. Les policiers ont donc voulu contrôler ses papiers et elle a refusé de se soumettre. Elle a attrapé le bras d'un fonctionnaire de police et l'a mordu."

Le policier blessé doit subir un examen médical 

L'étudiante est actuellement en garde à vue au commissariat central de Toulon. Le policier blessé doit subir un examen médical pour savoir si son état nécessite des ITT (jours d'arrêt maladie, Ndlr). "Cela va déterminer la suite donnée à l'affaire. Le parquet a été avisé."

Une autre jeune est également en garde à vue, pour outrage et rebellion. Elle défendait son amie qui était interpellée.

Quelque cinquante personnes, enseignants, camarades de l'étudiante et syndicalistes sont actuellement réunis devant le commissariat pour exiger la libération des deux jeunes femmes.

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