Nombre record de foyers autochtones, 87 cas à Antibes, 59 à Fréjus... le point sur l'épidémie de chikungunya dans les Alpes-Maritimes et le Var

Un total inédit de 252 cas autochtones d’arboviroses, dont 242 de chikungunya, a été recensé depuis le 1er juin 2025 en région Paca, selon l’ARS. Antibes, Fréjus et Vitrolles concentrent les foyers les plus actifs dans cette épidémie sans précédent en métropole.

La rédaction Publié le 18/09/2025 à 14:52, mis à jour le 18/09/2025 à 14:54
Dans les Alpes-Maritimes, le nombre de contaminations a grimpé rapidement. 87 cas ont désormais été identifiés à Antibes, contre 71 une dizaine de jours plus tôt. DR

Le chikungunya, transmis par le moustique-tigre, continue de progresser dans les Alpes-Maritimes et, plus largement, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Depuis le 1er juin, 252 cas autochtones d’arboviroses ont été recensés dans la région, dont 242 de chikungunya et 10 de dengue, annonce ce jeudi 18 septembre l’Agence régionale de santé (ARS) Paca.

Antibes, toujours l’épicentre maralpin

Dans les Alpes-Maritimes, le nombre de contaminations a grimpé rapidement. 87 cas ont désormais été identifiés à Antibes, contre 71 une dizaine de jours plus tôt.

Ce foyer, décrit comme le plus important jamais vu en France métropolitaine, reste au centre des préoccupations sanitaires.

"La progression est forte actuellement, et il y a encore une prolifération de moustiques-tigres ", expliquait déjà Fabrice Dassonville, responsable du département Santé environnementale et gestion de crise pour les Alpes-Maritimes à l’ARS Paca, lors du précédent point de situation le 9 septembre.

De nombreuses actions de porte-à-porte, SMS d’alerte et opérations de démoustication ciblées ont déjà été menées, notamment au nord d’Antibes (quartier des Combes, chemin de Saint-Claude, allée des Fées, chemin du Valbosquet, etc.).

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Trois foyers particulièrement actifs

À l’échelle régionale, trois foyers sont classés comme préoccupants par leur intensité et leur caractère évolutif :

- Antibes (87 cas), dans plusieurs quartiers de la commune.
- Fréjus (59 cas), avec une forte concentration dans un quartier, mais des suspicions ailleurs.
- Vitrolles (Bouches-du-Rhône, 45 cas), où la circulation du virus se maintient.

Si le premier épisode antibois a généré plusieurs cas secondaires (notamment rattachés à La Gaude), la situation s’inscrit désormais dans un cadre plus large.

Il s'agit de celui des 21 foyers autochtones de chikungunya identifiés dans toute la région, dont 7 dans les Alpes-Maritimes, 9 dans le Var, 8 dans les Bouches-du-Rhône et un dans le Vaucluse.

Focus sur le Var

Le Var compte en effet 9 foyers actifs de circulation autochtone, ce qui confirme une situation inquiétante et inédite dans le département, confirme Le Monde.

Les chiffres les plus récents pour le département du Var font état d’un foyer majeur à Fréjus, où 59 cas de chikungunya ont été recensés, selon le dernier bilan.

Les autres communes varoises impactées ne sont pas détaillées dans les sources publiques ce 18 septembre, mais Fréjus reste l’épicentre départemental.

Rappel des recommandations de l'ARS

- Utiliser des répulsifs cutanés.
- Privilégier les vêtements longs.
- Absolument éviter les poches d’eau stagnante (coupelles, seaux, réservoirs), où le moustique-tigre pond.

Un malade peut transmettre le virus au moustique qui le pique pendant une période de neuf jours (deux jours avant les premiers symptômes et jusqu’à sept jours après).

Le moustique devient alors vecteur et propage la maladie à d’autres personnes.

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