Dans les pas de son père
"Dans chacune de vos missions, vous avez œuvré pour mieux faire travailler ensemble l’univers public et le secteur privé afin de construire des économies plus fortes et, ainsi, contribuer toujours plus au bien commun."
Après avoir reçu les insignes d’Officier de la Légion d’Honneur, Jean-Luc Allavena a rendu un vibrant hommage à Christine Lagarde, une "grande Dame" qui montre la voie.
Jean-Luc Allavena a souligné avoir une passion pour l’entreprise depuis trente-cinq ans ; et plus particulièrement pour l’industrie - "structurante dans notre société et créatrice de valeurs" - à la fois comme patron chez Pechiney ou Lagardère, puis depuis quinze ans comme investisseur chez Apollo-Atlantys, Monier-Lafarge, Pechiney-Constellium, Latécoère, Verallia, Vallourec, KemOne ou le dernier en date Ingenico (des sauvetages ou des développements). Cette passion, il l’a aussi dans les relations internationales avec la French-American Foundation, Aspen Institute (président depuis 2017), Franco-British Council, France-Italie et bien sûr entre la France et Monaco.
Le Monégasque avoue également se consacrer à l’éducation avec plus de trente ans d’action pour HEC et plusieurs autres institutions dont le Lycée Masséna où il a fait ses classes préparatoires, le Groupe des Belles Feuilles, les Maisons d’Éducation de la Légion d’honneur et les écoles en Afrique.
Et dans ce moment solennel du discours de Jean-Luc Allavena, l’émotion était palpable lorsque le Monégasque a rendu hommage au prince Albert II et à sa famille : sa mère Eugénie, ses quatre filles, ses trois petits-enfants, son frère Jean-Charles et bien sûr son père, décédé depuis près de quatre ans.
"C’était papa, le guide, l’exemple, celui qui, avec maman, nous apprit sans relâche. (...) J’ai fait de mon mieux pour marcher dans ses pas… vous comprendrez aisément que je lui dédie, ainsi qu’à maman, l’honneur qui m’est fait aujourd’hui comme autant de reconnaissance à leur égard d’avoir tellement contribué à faire de moi ce que je suis."
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