Que peut-on attendre des Bleus au Grand Prix de Monaco?

Par curiosité, on est allé jeter ce jeudi un p’tit coup d’œil sur la célèbre maison britannique de paris en ligne, William Hill. Histoire de voir quelle crédibilité les bookmakers accordent à nos pilotes et nos voitures françaises, en vue du week-end.

Pierre Gasly et son Alpha-Tauri, 7e ce jeudi des EL2 en 1’12’’498 - une belle perf en soi - est à 100 contre 1 pour une victoire dimanche...

Mais à 1,50 pour finir dans les points. Logique.

Chez Renault, pardon... Alpine (il faudra s’y faire), les résultats poussifs de ce jeudi n’ont pas franchement enthousiasmé les ‘‘books’’.

Alonso, 12e en 1’13’’175 et Ocon, 14e en 1’13’’199 lors de la deuxième séance, sont à 500 contre 1 pour une TRES hypothétique gagne!

Aussi, pourquoi pas se faire plaisir en misant un euro voire un kopek?

Mais n’est pas Olivier Panis qui veut! Cela fait 25 ans maintenant que la presse franchouillarde s’en désole à longueur de colonnes chaque mois de mai princier.

Cela dit, William Hill nous cote les deux ‘‘Alpineman’’ à 1,61 pour rentrer dans les points.

Rien que de plus normal, vu l’embellie des autos bleues, entrevue au Portugal et, à un degré moindre à Barcelone, il y a quinze jours.

Débarquée en Principauté avec des améliorations techniques dans les bagages, on attendait donc monts et peut-être, merveilles, de notre chère écurie nationale.

Alpine a de la température...

Hélas, c’est chez Ferrari qu’on a sorti les cotillons et les langues de belle-mère ce jeudi !!!

Au lieu de quoi, pour pondre les communiqués officiels d’Alpine, les gars de la com’ s’en sont remis, eux, à la langue... de bois.

"La journée d’essais s’est très bien déroulée en ce qui concerne notre programme, à savoir comprendre la voiture, trouver le bon rythme et identifier d’éventuels problèmes. Nous n’avons pas eu toutes nos réponses, mais nous passerons en revue et analyserons les données ce soir et demain (ce vendredi, Ndlr) en l’absence de roulage" affirme ainsi Esteban Ocon.

"Nous avons couvert beaucoup de tours et nous avons récolté une bonne quantité de données. Nous avons essayé de petites évolutions mineures le matin et nous avons ajusté les choses en EL2, où nous avons vu des signes de progrès" s’encourage de son côté, Davide Brivio, directeur de la compétition Alpine. A moins qu’il ne soit l’éditeur de la méthode Coué.

Bon, à ce que l’on en sait, ce jeudi, l’écurie n’a jamais trouvé la bonne température de pneus pour que les A521 performent durablement sur le tourniquet.

On les aime quand même, ces Alpine, d’abord parce qu’elles sont françaises et en plus parce qu’elles sont jolies. On croise donc les doigts pour ce vendredi et, surtout, dimanche.

La "très bonne journée" de Gasly

Autre voiture, autre ‘‘Frenchie’’. Pierre Gasly, dernier vainqueur tricolore de GP - c’était à Monza en septembre - s’est plutôt bien dépatouillé, lui, du tracé et des glissières monégasques.

7e chrono (1’12’’498) ce jeudi après-midi au volant de l’Alpha-Tauri: Gasly tient son rang. C’est déjà beaucoup. C’est surtout brillant.

"C’est une très bonne journée se réjouissait le Normand. En termes de rythme, c’était super et ce matin (ce jeudi, Ndlr) je me sentais en confiance dans la voiture donc je pouvais pousser fort. Cet après-midi, on termine dans le top 10, c’est très positif. Après, Monaco est unique en termes d’adhérence et c’est aussi un tracé très bosselé. A nous de trouver ce qui fonctionne le mieux avec notre package, en vue des qualifs et de la course dimanche."

Alors, Gasly? Ocon? Alonso peut-être? Au fait, on mise combien?