"Si je n’avais pas esquivé le coup et fui, je ne sais pas ce qui aurait pu m’arriver": un livreur de sandwich agressé au couteau par un client mécontent près d'Antibes

A Valbonne, un client qui contestait le prix de la livraison a sorti un couteau. La lame a effleuré le cou du livreur.

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J. S. Publié le 07/09/2025 à 08:20, mis à jour le 07/09/2025 à 08:20
Brandon Cardoso Dias, un Antibois de 22 ans, a porté un coup de couteau à un livreur, avec une lame de 8cm qui a "éraflé son cou, près de la carotide".

Présent à l’audience du tribunal judiciaire de Grasse où a comparu son agresseur, ce livreur de hamburgers témoigne "qu’il n’est pas normal de se faire agresser pour un sandwich!"

Dans la nuit du 27 au 28 août dernier, Brandon Cardoso Dias, un Antibois de 22 ans, n’a pas hésité à lui porter un coup de couteau avec une lame de 8cm qui a "éraflé son cou, près de la carotide".

En contestant le prix de la livraison avec seulement une somme de 22 euros disponible alors que la note s’élevait 32 euros et malgré la proposition du livreur "de retirer quelques articles" le jeune homme s’est emporté jusqu’à le menacer: "Tu vas faire quoi si je paye pas?", avant de se saisir d’une arme blanche.

"Si je n’avais pas esquivé le coup et fui, je ne sais pas ce qui aurait pu m’arriver. Depuis j’ai peur et je suis angoissé", déclare la victime.

Tandis que dans le box, le prévenu, qui compte huit mentions à son casier judiciaire pour notamment des violences et port d’arme, garde le silence.

Cette attitude mutique contraste avec celle de la victime qui affirme "je reconnais formellement mon agresseur" et n’a de cesse de décrire son désarroi.

"Il dit n’importe quoi!"

On n’en saura pas plus, sinon que le procureur rappelle que ce client agressif avait contesté les faits en garde à vue, en prétendant "ne pas avoir été sur place".

Il requiert trois ans de prison avec mandat de dépôt. À la défense, on se désole de constater "qu’il est difficile de défendre un mis en cause qui ne s’exprime pas" et on demande une expertise psychiatrique du client.

Ce qui ne semble pas lui plaire, puisque sortant de son silence, il prononcera cette ultime déclaration: "Il dit n’importe quoi!"

Dans son délibéré, le tribunal condamne le prévenu à trois ans de prison avec mandat de dépôt. Il devra indemniser sa victime

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