C'est un passage obligé pour les pilotes et c'est avec un plaisir non dissimulé que certains d'entre eux s'y prêtent. Ce jeudi 22 mai, ce sont les pilotes Isack Hadjar et Liam Lawson, pilotes Racing Bulls, qui ont échangé avec leurs fans, place d'Armes.
Cette année, c'est toute une nouvelle génération de pilotes qui a été propulsé sur la grille de départ. Hadjar, Lawson, Antonelli, Bortoleto... Ils sont nombreux à avoir obtenu un baquet cette année. Alors comment fait-on lorsque l'on en vient à travailler avec les personnes que l'on adule, dont on a suivi la carrière et auxquels on s'identifie?
Interrogé sur leurs statuts de "nouveaux" sur la grille de départ F1, tous deux ont fait part de leur "adoration" pour Lewis Hamilton.
"Lewis Hamilton est mon idole depuis toujours"
"Quand j'étais petit, Lewis était mon héros, à l'époque où je faisais du Karting. J'ai lu son livre quand j'étais jeune, c'était quelqu'un que j'admirais. Je pense que plus on grandit et plus on se rapproche de la Formule 1, plus nos idoles deviennent ordinaires et nos adversaires maintenant que nous sommes dans le sport aussi", a expliqué Liam Lawson. Pour Isack Hadjar, même constat et il ne s'en cache pas.
"Lewis Hamilton est mon idole depuis toujours et vous savez, c'est un sentiment assez bizarre. Je dois faire le job mais parfois, comme à Miami ou Imola, je me bats contre Lewis. Et au final, ça rend l'expérience encore meilleure", a renchéri Hadjar.
Consolé en Australie par le père de Lewis Hamilton
Surnommé le "Petit Prost" par l'influent conseiller de Red Bull Helmut Marko -- pas seulement pour son petit gabarit (1,67 m), mais aussi pour sa réflexion et son "très bon sens de l'humour" --, le Français Isack Hadjar débarque chez Racing Bulls, l'écurie soeur de la puissante équipe autrichienne, à la faveur notamment de sa vitesse en piste "et sa force mentale", selon Marko.
Le Parisien de 20 ans a débuté en monoplace en 2019, avant d'être repéré par Red Bull qui l'a soutenu pour son arrivée en Formule 3, en 2022. Après une saison solide (4e), il grimpe encore un échelon l'année suivante en F2. S'il peine à s'exprimer lors de sa première saison dans l'antichambre de la F1 (il finit 14e), Hadjar fait parler son talent la saison suivante, devenant vice-champion de F2 derrière le Brésilien Gabriel Bortoleto.
Pour son premier Grand Prix de Formule 1, le Français s'est retrouvé hors course avant même l'extinction des feux dimanche en Australie, tandis que ses compatriotes Pierre Gasly et Esteban Ocon, classés hors du Top 10, sont apparus frustrés.
Victime d'une sortie de piste lors du tour de formation, le pilote Racing Bulls a expliqué avoir voulu "trop en faire" sur un tracé encore mouillé par les averses tombées plus tôt dans la journée. "Une fois que j'ai perdu la voiture, j'ai essayé de la reprendre mais je n'étais plus qu'un passager", a poursuivi Hadjar devant les journalistes, la mine fermée. Le protégé de Red Bull, l'écurie soeur de Racing Bulls, a terminé dans le mur et a dû abandonner avant même le départ de sa première course dans l'élite, qui était aussi la première course de la saison 2025. Aperçu dans le paddock encore casqué et tête baissée, le jeune pilote de 20 ans, qui connaissait jusque-là un très bon week-end, a reconnu être "embarrassé et désolé pour l'équipe". Il a notamment pu compter sur le soutien d'Anthony Hamilton, père du multiple champion du monde Lewis Hamilton, venu le consoler.
commentaires