Son sourire éclatant ne déserte pas son visage. Charlotte Afriat est aux anges. Encore sur un petit nuage depuis l’obtention providentielle d’une wild card, synonyme de participation aux olympiades de Tokyo.
« Je suis tellement excitée. C’est un rêve qui se réalise. Il me paraissait inaccessible. J’avais déjà participé aux Jeux Olympiques de la Jeunesse en 2018 en Argentine (1) mais là, c’est un tout autre niveau ! C’est le grand bain, se réjouit la jeune athlète, 18 ans au compteur, engagée sur le 100 mètres féminin. Je n’ai qu’une hâte, c’est d’être sur la piste d’athlétisme et courir. »
D’autant que la sprinteuse semble dans une forme… olympique. En témoigne un record personnel (12’27’’) établi aux championnats régionaux à Avignon.
Malgré une sérénité affichée, Charlotte Afriat n’en demeure pas moins stressée. « Je suis plutôt de nature anxieuse. Représenter son pays, c’est avoir de la pression sur ses épaules. Je n’ai pas envie de décevoir les gens qui me regardent », confie-t-elle.
Néanmoins, l’athlète n’aura guère le temps de gamberger. Avant de débarquer en terres nippones, elle enchaînera les championnats de France puis les championnats d’Europe U20. « Je serai déjà en mode compétition. Il faudra juste faire attention à ne pas trop se cramer pour les Jeux Olympiques. »
(1) Elle était porte-drapeau de la délégation.
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