Une nouvelle marche en soutien à la famille Amorrich, "victime de harcèlement raciste" à Grasse

Ce dimanche 2 mars, une centaine de personnes ont manifesté dans les rues de Grasse pour dénoncer le harcèlement raciste qu'une famille dit subir de la part de ses voisins.

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Emilie Moulin Publié le 02/03/2025 à 13:22, mis à jour le 03/03/2025 à 15:46
Une centaine de personnes s’est élancée dans une marche depuis le jardin des Plantes vers le boulevard du Jeu-de-Ballon. Photo Patrice Lapoirie

La deuxième marche en soutien à la famille Amorrich-Masso, "victime depuis quatre ans de harcèlement raciste de la part de ses voisins", dénonce le Collectif Contre-Attaque Anti-Raciste qui organise la manifestation, a eu lieu ce dimanche au départ du jardin des Plantes.

 

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Pendant le Covid-19, la maman, Carolle, son compagnon et leurs quatre enfants ont acheté le haut d’une maison à Grasse. "Les voisins du dessous font des bruits de gorille, tapent contre le mur pour empêcher les enfants de dormir. Nous en sommes à une quarantaine de plaintes et rien ne bouge. Je suis en dépression depuis trois mois, j’ai dû fermer ma boutique de décoration d’intérieur à Grasse", s’indigne la mère de famille, qui "accuse les autorités de parler de conflit de voisinage pour invisibiliser le fait que nous sommes harcelés parce que nous sommes noirs"

"Depuis notre première manifestation en décembre, ni la police ni le maire n’ont pris la mesure, pas même un rappel à la loi pour les harceleurs qui se sentent intouchables", a dénoncé au micro Laura, membre du collectif.

Dans l'article paru dans Nice-Matin, la famille visée niait toute forme de racisme, rappelant que la querelle prend sa source dans des travaux effectués par les Amorrich-Masso. 

"Les bouffons d'extrême droite"

Une centaine de personnes s’est élancée dans une marche depuis le jardin des Plantes vers le boulevard du Jeu-de-Ballon. Parmi les participants, des militants de La France insoumise, du Nouveau parti anticapitaliste, de la CGT mais aussi le député LFI du Vaucluse, Raphaël Arnault. Ce dernier a dénoncé "les bouffons d’extrême droite qui ont voulu empêcher la tenue de cette manifestation", faisant référence au député RN Lionel Tivoli qui a réclamé l’interdiction de la marche il y a quelques semaines.

Un procès pour injures racistes se tiendra le 5 mars 2025. 

 

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