On était au Trocadéro pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques

Sous un déluge ininterrompu, le Trocadero n’a pas beaucoup vibré. Ce qui n’a pas empêché la magie de prendre place un peu plus loin sur la Seine.

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François Paturle Publié le 26/07/2024 à 23:25, mis à jour le 27/07/2024 à 07:03
reportage
Il pleuvait dru, ce vendredi soir, sur la capitale, Crédit photo (Web uniquement).

"A 2700 euros la place (la plus chère), ils (le Comité d’organisation) auraient pu quand même distribuer quelques parapluies", pestait une spectatrice à l’entrée des tribunes sans toit du Trocadero, centre névralgique de cette cérémonie d’ouverture. A Paris 2024 le QR code est roi, incontournable, à l’image des tickets de stade sur votre téléphone. Mais on n’a pas encore inventé les parapluies numériques. Déjà que l’époque n’incite guère au rêve, le ciel parisien n’a donc pas voulu jouer le jeu. Il pleuvait dru, oui, ce vendredi soir sur la capitale, ce qui n’a rien d’une surprise pour les Parisiens, mais était le scénario redouté par le Cojo, pour cette cérémonie hors stade mais pas hors d’eau.

Les 350.000 spectateurs, la plupart le long des quais, et les 4 milliards de téléspectateurs présumés, n’ont donc pas eu droit à la lumière mordorée du soleil couchant sur la Seine. Il a fallu aussi trouver à la hâte quelques dizaines de ponchos à distribuer dans la tribune des hôtes du président Macron. L’unique tribune couverte, mais à peine pour une petite moitié des rangs. Les têtes couronnées ont pris la pluie aussi... A Pékin, en 2008, les autorités avaient chassé les nuages menaçants avant la cérémonie à coups de fusées remplies de composants chimiques. Pas très écolo, certes!

Faut-il le préciser, la tribune de presse est rapidement devenue une mare aux canards, pas vraiment faite pour les fils et les ordis. Ambiance tout aussi fraîche dans les gradins. Des chefs d’Etat (et des spectateurs) déconnectés de leurs délégations, au loin sur la Seine. Il valait sans doute mieux être massé le long des quais, ou devant sa télé. Merci aux écrans géants, d’ailleurs! Et à Lady Gaga pour son superbe french cancan sur les marches, l’un de ses danseurs n’ayant pu éviter la glissade.

Des couleurs au défilé

La nuit est tombée sur Paris, ce qui a finalement donné des couleurs au défilé. Des bateaux mouches illuminés, la Tour Eiffel aussi, le Louvre, la Conciergerie, l’Hôtel Dieu... Tout s’est mis alors à fonctionner. Du Paris magique, et des images de délégation heureuses. A bord, le spectacle devait être total. On pouvait l’imaginer, au loin. Les musiques, le rythme fou des danses sur les barges, ces ponts de lumière... Thomas Joly avait réservé le meilleur pour la fin. Un défilé des artistes enchanteur. Le» Imagine», de Juliette Armanet, on a adoré... devant notre écran, à l’abri. On aurait bien voulu danser aussi, célébrer dans la foule, pourquoi pas. Mais au Trocadero, la fête avait fait un flop, hormis pour le dénouement aux airs protocolaires, face à une Tour Eiffel bien fière et droite dans ses bottes. Que les Jeux de la France commencent!

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