On vous emmène avec nous suivre la visite commentée des coulisses du stade Louis-II à Monaco

Le stade Louis-II. Son architecture atypique, sa vue sur les montagnes et sa réputation qui n’est plus à faire. N’en déplaise à ceux qui, tel un disque rayé, déblatèrent sur l’affluence.

En cette période estivale, et alors que le stade ouvre ses portes pour des visites jusqu’au 31 octobre, nous avons décidé de vous emmener dans les coulisses de cette enceinte née en 1985 [dans sa configuration actuelle, NDLR] et qui fait la fierté de la Principauté.

Du centre nautique à Gaston-Médecin

La visite commence porte H où, Esteban, le guide venu du Chili, joue aussi le rôle de guichetier. Une fois le groupe réuni (30 personnes maximum par session), direction l’entrée du centre nautique, point de départ des réjouissances.

Notre guide Esteban se mue alors en professeur d’histoire, tout en nous ouvrant les portes nous menant aux deux bassins et à la fosse à plongeons. "C’est ici que le couple princier a échangé leur premier regard pour la première fois", lance Esteban, sous le regard attendri de la dizaine de visiteurs présents, après avoir rappelé que le stade avait été construit sur la mer pour le prince Rainier III.

Après avoir admiré le bassin olympique (50 m de long, 21 m de large et d’une profondeur de 2 m 02), le bassin d’initiation, la fosse à plongeons (deux plongeoirs de 1 m, deux de 3 m et un de 5 m) et les quelque 500 places de la tribune, on passe au basket-ball, avec un détour de rigueur dans la salle Gaston-Médecin.

Esteban ne manque pas de rappeler, le sourire en coin, que "la Roca Team est championne de France l’an passée et cette année". D’une entité championne à l’autre (certes, en 2017), il n’y a qu’un pas. D’un coup de badge magique, nous voilà rapidement dans l’univers football.

Dans l’intimité du vestiaire

Notre groupe accède d’abord à l’espace où attendent les joueurs avant d’entrer sur le terrain. Historien mais aussi linguiste visiblement, Esteban explique la devise monégasque placardée un peu partout dans les vestiaires: le célèbre "Daghe Munegu". Tout simplement "Allez Monaco" en français.

La visite se poursuit dans les vestiaires et dans les espaces de récupération. S’il n’y a pas de maillots accrochés, il reste au moins les claquettes des joueurs… dont le 52 de Wilfried Singo.

Enfin, pour finir en beauté, Esteban nous ouvre les portes des tribunes. Il avait déjà montré ses qualités d’historien et de linguiste, plein de surprises, voici le Esteban architecte. "Les arcs ont été conçus pour l’esthétique, mais aussi, pour qu’il y ait des courants d’air."

45 minutes plus tard, au terme d’une promenade riche en informations, chiffres et anecdotes, c’est déjà fini. Malheureusement, sans détour par la pelouse, le meeting d’athlétisme Herculis d’hier rendant impossible les déambulations sur le pré vert.

Pensez donc à bien vérifier les évènements organisés dans l’enceinte avant de planifier une visite qui vaut le détour, avec, en prime, un guide passionné et maîtrisant son sujet.