"Le 31 juillet, un article de Var-matin mentionnait qu’une ancienne enseignante de La Valette rejoignait le Cours du Faro. Celle-ci ne fait pas partie de l’effectif de cette rentrée de notre établissement", tient à préciser la direction de cette école privée hors contrat, à Toulon, dans une démarche "pacifique".
Ce que ne dit pas cette "demande de droit de réponse", c’est l’histoire qu’il y a derrière. Celle de l’enseignante mentionnée Christine S. (1), à l’origine d’un signalement de l’évêché au procureur de la République suite à des accusations "d’humiliations" et de "maltraitance", après un audit en début d’année (nos éditions précédentes), soit en plein scandale Bétharram.
Alors en charge de la double classe CE1/CE2 de l’école primaire de La Sainte Famille, elle avait été sanctionnée d’un blâme et fait l’objet d’une mise à pied à titre conservatoire en février pour avoir envoyé un élève sur un balcon en plein hiver, sans manteau et sans surveillance, comme punition.
Les autres accusations ayant été écartées, à l’époque, par le conseil d’administration "en l’absence de preuve réelle et sérieuse au sens du droit du travail". C’était avant qu’une dizaine de familles, de différentes années de scolarité, nous rapportent d’autres dérives éducatives.
Dans la foulée, Christine S. a été placée en arrêt maladie jusqu’en mai, date à laquelle elle a obtenu une rupture conventionnelle.
Un désistement?
Pour septembre, l’ancienne institutrice de La Sainte famille avait un plan B, donc: intégrer le corps professoral du Cours du Faro, autre école privée hors contrat de l’aire toulonnaise. Selon la direction de ce dernier établissement, elle a bien candidaté, mais s’est finalement désistée. Vraiment?
D’après nos informations, la deuxième série de témoignages que nous avons recueillis aurait provoqué un malaise au sein du dernier conseil d’administration de l’Association méditerranéenne pour l’éducation (AME), qui gère le Cours du Faro.
"Ce qui s’y est dit est confidentiel", nous répond-on. C’est à ce moment-là que les pouces se seraient baissés, au profit d’une autre institutrice en lice.
L’école ne voulant pas du tout être associée à cette affaire, dorénavant entre les mains de la justice. Certaines rentrées étant plus reportées que d’autres.
1. Le prénom a été modifié.
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