Une centaine de cyclistes a pédalé de Menton à Roquebrune-Cap-Martin pour promouvoir le vélo en ville

À l’initiative d’une association et d’un collectif d’usagers de la bicyclette, une Cyclo Parade a été organisée samedi entre Roquebrune et Menton. Pour proposer une alternative au tout-voiture.

alice rousselot Publié le 09/12/2019 à 11:00, mis à jour le 09/12/2019 à 11:24
Les cyclistes ont rejoint le stade Rondelli depuis l’esplanade Jean-Gioan. Photo Cyril Dodergny

Même au milieu des activités proposées dans le cadre du Téléthon, ils ne sont pas passés inaperçus, samedi matin. Avec leurs sonnettes et leurs klaxons Tour de France, clamant deux principaux slogans: "Plus de place aux vélos!" en début de cortège, "C’est plus beau la vie à vélo" en queue de peloton.

Coorganisée par l’association "Se déplacer à vélo à Menton" et un collectif citoyen, la première Cyclo Parade reliant Roquebrune à Menton a fait des émules. Partie de l’esplanade Jean-Gioan - où l’élu roquebrunois délégué aux sports était venu pour encourager - une centaine de cyclistes de tout poil s’est ainsi montrée, chevauchant vélos de course bien soignés, vieux VTT, engins électriques, vélos à roulettes (pour les plus petits), et autres bolides non identifiés.

Besoin de parkings

Si les équipements diffèrent alors, l’ambition, elle, est unique: demander plus de place au vélo dans les communes de Menton et Roquebrune. Inciter les politiques à sécuriser davantage leur cheminement.

À leur arrivée sur l’esplanade Francis-Palméro - où une petite pause s’impose avant de gagner le stade Rondelli et d’envisager reprendre le parcours en sens inverse - les cyclistes déploient une banderole, sous forme de formule mathématique. "+ de vélo=- polluant, -cher, +de santé, +de convivialité".

Un passant leur demande si une solution a été trouvée pour créer une piste cyclable. Et glisse avoir pensé, de son côté, à une passerelle… Le sujet ne laisse clairement pas indifférent, et alors que les marches pour le climat et autres mobilisations écologistes fleurissent en Europe, la question des transports doux s’impose.

"Défendre le vélo en ville, ce n’est pas qu’une question de piste cyclable, souligne Sarah Mathez, membre du collectif citoyen local. Le véritable enjeu, ce sont les parkings. La première chose à faire serait de mettre des arceaux. On est contraint à attacher son vélo à des barrières aujourd’hui, mais ce n’est pas optimal et on risque de les abîmer" Elle précise que certains étudiants mentonnais n’enfourchent pas de vélo pour cette seule raison.

"Nous avons listé pas mal de choses. Il y a, aussi, trop peu de signalisation adaptée. Et on pourrait faciliter le sens de circulation…"

Habitué à faire le trajet Menton Monaco pour le travail, un homme explique que les problèmes de sécurité sont, selon lui, davantage liés aux deux-roues motorisés qu’aux voitures.

Au terme de l’opération, une participante résume la pensée de bon nombre des cyclistes présents: "Il faut se mobiliser souvent et de manière récurrente pour enfin se faire entendre".

Illustration Photo Cyril Dodergny.

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