Ces associations de la Riviera française aux petits soins de la biodiversité
À l’occasion de la Fête de la biodiversité, organisée samedi 17 mai par la Ville de Menton, focus sur des acteurs locaux qui œuvrent au quotidien pour prendre soin du vivant.
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Alice RousselotPublié le 22/05/2025 à 14:45, mis à jour le 22/05/2025 à 14:45
La Fête de la biodiversité a investi les jardins Biovès, samedi 17 mai.Photo D. M.
La Ville de Menton organisait samedi 17 mai la 3e édition de sa Fête de la biodiversité et du développement durable. Au programme: sensibilisation, spectacles, ateliers, conférences, repair café et marathon photo sur les thèmes de l’eau, de l’arbre et des gestes qui sauvent la biodiversité. Pour l’occasion, divers acteurs engagés dans cette cause – institutions, producteurs et artisans du territoire, associations – se sont réunis dans les jardins Biovès. Disponibles pour répondre aux questions des visiteurs et expliquer (voire montrer) la manière dont ils défendent le vivant. Focus sur cinq associations locales qui interviennent au quotidien pour préserver les écosystèmes.
Implantée route de Cabrolles, à Menton, "Les Terres de Sainte-Lucie" met en place des actions pour la protection de la nature et le développement durable depuis 2019. Promouvant entre autres des techniques agricoles responsables. "Notre activité première, actuellement, c’est l’apiculture – qui favorise la pollinisation. On propose à nos membres de faire vivre notre rucher et d’apprendre comment ça fonctionne", résume la co-fondatrice, Bernadette. Des ateliers de greffe et de taille sont également organisés.
Les Terres de Sainte-Lucie travaillent actuellement sur le développement d’un rucher associatif et sur le partage des connaissances apicoles.Photo D. M..
Depuis 2016, l’association castellaroise Cant d’a grana (littéralement: Le chant de la graine) s’est fixée pour mission d’œuvrer au rayonnement de la permaculture dans un sens large. En y associant un ensemble vocal. "On essaie d’aider les gens à développer leur potager – y compris urbain. L’idée étant de faire de la culture en lasagne; le bêchage, c’est fini!", indique Christine. Très intéressée par le troc de graines pour faire pousser des mêmes espèces dans des jardins présentant un climat différent.
Au sein de l’association Cant d’a grana, on associe le chant au rayonnement de la permaculture dans son sens large.Photo D. M..
Au collège Maurois, les éco-délégués ne manquent pas d’idées pour prendre part à la protection de l’environnement. Un nettoyage de plage organisé l’an dernier les a ainsi poussés à mener des actions pour sensibiliser les Mentonnais. En ont découlé toutes sortes de jeux qui pourront servir aux prochaines classes. Ou des astuces: coller des bouchons l’un contre l’autre pour créer des cendriers de plage. Après une visite de la station d’épuration, les adolescents se sont par ailleurs essayés à un atelier de filtrage de l’eau.
Les éco délégués du collège Maurois mènent diverses actions de sensibilisation à la protection de la mer.Photo D. M..
Venue de Mouans-Sartoux, "« Nous voulons des coquelicots"» est issue d’un mouvement national créé après un appel contre les pesticides largement relayé. L’association entend agir sur tout ce qui concerne l’alimentation, le modèle agricole et la santé environnementale. Un groupe de travail – que l’Est du département peut intégrer – se penche notamment sur le cas des perturbateurs endocriniens. Des banquets populaires sont par ailleurs organisés pour sensibiliser au recul des politiques sur le sujet... mais de manière festive.
L’association « Nous voulons des coquelicots » appelle à la résistance pour l’interdiction de tous les pesticides.Photo D. M..
Fondé en 2022, le Conservatoire de la châtaigne de la Roya réunit une dizaine de producteurs soucieux de mettre en place une filière castanéicole dans la vallée. Au premier objectif, visant à diversifier la production, s’est ajouté un chantier de rénovation d’une parcelle municipale à Tende – dans la continuité du travail de l’Afa (Association foncière agricole) – mené dans le respect du cycle des espèces qui y vivent. Un arboretum est par ailleurs en création pour anticiper les enjeux climatiques en sélectionnant des variétés adaptées au territoire.
Le conservatoire de la châtaigne restaure notamment une parcelle municipale, à Tende, en tenant compte du cycle des animaux qui y vivent.Photo A. R..
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