Entre le Massif central lundi et l'entrée dans les Pyrénées jeudi, impossible de qualifier cette 11e étape, longue de 156 kilomètres, de "journée de transition", avec la présence de cinq difficultés (1.750 m de dénivelé positif), dont la dernière de 3e catégorie (la côte de Pech David) à moins de 10 bornes de la ligne d'arrivée dans la Ville rose.
L'architecte du parcours, Thierry Gouvenou, l'assume: "Traditionnellement, Toulouse, c'est une arrivée au sprint. Mais là, vu le côté monotone des étapes de sprinteurs, on a décidé de modifier le parcours", a-t-il déclaré à l'AFP.
Pour autant, pas de quoi (a priori) mettre en danger le nouveau maillot jaune, l'Irlandais Ben Healy, qui possède 29 secondes d'avance sur Tadej Pogacar - pas nécessairement pressé de récupérer son bien - et 1 min 29 sec sur le 3e, Remco Evenepoel.
Si les principaux leaders décident de ne pas se faire la guerre en vue de l'étape menant le lendemain à Hautacam, sur les hauteurs de Lourdes, cela pourrait aiguiser l'appétit des puncheurs frustrés par la mainmise de Mathieu van der Poel (1 victoire d'étape) et surtout Pogacar (deux victoires d'étape) en début de Tour.
De quoi y voir l'opportunité d'une première victoire française dans cette édition 2025?
Réponse à partir de 13h45, horaire du départ réel, et d'ici l'arrivée prévue avant 17h30, au bout d'une étape qui devrait se dérouler dans d'excellentes conditions météo (soleil, vent faible et température comprise entre 26 et 31°C).
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