"Encore plus fort qu'un rêve": les sportifs azuréens réagissent au grand pas opéré par la France dans l'organisation des JO d'hiver en 2030

"Mon rêve de carrière, c’est de vivre une Coupe du monde à Isola 2000, alors les JO, c'est encore plus fort qu'un rêve". Julia Pereira de Sousa-Mabileau a grandi à Isola 2000. Elle y a appris à faire du snowboard et son talent lui a permis de décrocher une médaille d'argent aux Jeux de Pyeongchang en 2018, alors qu'elle était encore mineure.

Alors disputer des Jeux dans son jardin, ce serait fou. "Tous les athlètes ont envie de vivre les Jeux dans leur pays, mais moi ce serait chez moi!". En 2030, elle a déjà fait son calcul. "J’aurai 28 ans, je serai encore là. Ce n’est même pas une option, j’en suis persuadée". Elle croit dur comme fer au projet isolien.

"Tout sera mis en place pour que ça soit beau, grand et écologique. J’espère que ça va emballer beaucoup de gens. Disputer les Jeux d’hiver dans deux régions, c’est l’avenir. Comme ça, chaque terre est concernée et aura ses disciplines".

L'Isolienne ne sera pas forcément la seule représentante de la station de la Tinée à pouvoir disputer les Jeux sur ses terres. Romain Mari, membre de l'Equipe de France de skicross, qui aura 33 ans en 2030, salive à cette idée.

"Ce serait une chance incroyable pour nous, pour notre discipline, notre station. Personnellement, ce sera un élan de motivation supplémentaire". Pur Isolien, installé depuis trois générations dans le village, il a suivi son père qui disputait déjà des compétitions de skicross. "On a un parcours permanent de skicross à Isola 2000. Tout le monde peut déjà le pratiquer. Tous les gens sont très motivés à Isola et dans les stations du Mercantour... "