Le groupe Pernod Ricard lance un plan social et espère se séparer de près de 140 personnes

Près de 140 postes devraient être supprimés au siège parisien de Pernod Ricard, qui a annoncé un plan de réorganisation dans un contexte de crise générale du secteur des spiritueux, selon des informations du Monde publiées vendredi, et que le groupe n'a pas démenties.

La rédaction Publié le 25/07/2025 à 17:12, mis à jour le 25/07/2025 à 17:15
Le groupe Pernod Ricard est né en décembre 1975 de la fusion de Pernod et Ricard. Photo d'illustration Wikimedia Commons/Bertrand Soubeyrand

Une nouvelle qui intervient en plein cœur de l'été... Près de 140 postes devraient être supprimés au siège parisien de Pernod Ricard, qui a annoncé un plan de réorganisation dans un contexte de crise générale du secteur des spiritueux, selon des informations du Monde publiées vendredi, et que le groupe n'a pas démenties.

Le numéro deux mondial des spiritueux avait annoncé mi-juin en interne le lancement d'un plan de restructuration, avec sur plusieurs mois une consultation de ses personnels annonciatrice de départs, "où cela est nécessaire", au siège mais pas seulement.

Le siège du groupe, situé derrière la gare Saint-Lazare à Paris, devrait perdre près de 140 personnes, soit environ 17% de l'effectif, selon des informations communiquées en interne et relayées par Le Monde. Ces départs toucheraient surtout des cadres et devraient se faire sur la base du volontariat, ajoute-t-on.

En France, la marque Martell, installée à Cognac, devrait également être concernée par une trentaine de suppressions de postes, tandis qu'en Champagne les salariés de G.H. Mumm sont dans l'expectative, dans un contexte de possible cession. Sollicité par l'AFP, Pernod Ricard n'a pas démenti ces informations, alors que le dialogue social se poursuit.

4.000 collaborateurs en France

Pernod Ricard revendique quelque 18.500 collaborateurs, dont environ 4.000 en France. Avec ce plan de réorganisation, le groupe serait réorganisé en deux divisions, au lieu de cinq: la division baptisée "Gold" incluant les alcools de vieillissement, eaux-de-vie de raisin et champagne, et la division "Crystal" pour les autres boissons (alcools blancs, apéritifs...), avait expliqué une source proche du groupe en juin.

Pernod Ricard avait de nouveau annoncé fin avril un repli de ses ventes trimestrielles, de 3% à 2,3 milliards d'euros, maintenant sa prévision de baisse annuelle de son revenu dans un contexte géopolitique "difficile".

L'ensemble du secteur souffre des conflits douaniers avec la Chine et les Etats-Unis, deux clients majeurs, mais aussi des changements de modes de consommation de l'alcool sur certains marchés.

Le contexte a déjà un impact social, avec par exemple l'intention exprimée par Moët Hennessy (champagne, vins et spiritueux de LVMH) de réduire ses effectifs -- la presse évoquant quelque 10% de la masse salariale.

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