Plus de 2 millions de jeunes en situation de handicap en France

Plus de 2 millions de jeunes âgés de 5 à 20 ans et vivant chez eux souffrent d'au moins un handicap en France métropolitaine, selon une étude de la direction des statistiques du ministère de la Santé (Drees) portant sur 2022, publiée ce jeudi 11 septembre 2025.

La rédaction avec AFP Publié le 11/09/2025 à 10:07, mis à jour le 11/09/2025 à 10:07
Plus de 2 millions de jeunes âgés de 5 à 20 ans et vivant chez eux souffrent d'au moins un handicap en France métropolitaine, selon une étude de la direction des statistiques du ministère de la Santé (Drees) portant sur 2022 Photo AFP/Archives / Ludovic MARIN

Dans cette étude, une personne est considérée comme handicapée quand elle est sévèrement limitée que ce soit d'un point de vue sensoriel, physique ou cognitif, quand elle est fortement restreinte dans les actes essentiels du quotidien, ou quand elle a depuis au moins six mois des restrictions importantes dans les activités que les autres font habituellement.

"Selon que l'on retient uniquement une seule définition ou plusieurs parmi les trois, en 2022, entre 250.000 et 2,3 millions de jeunes âgés de 5 à 20 ans vivant à domicile en France métropolitaine sont handicapés, soit entre 1,9% et 18% de cette tranche d'âge", indique la Drees dans son étude.

Dans le détail, 16% des jeunes déclarent au moins une limitation fonctionnelle importante (en majorité liée à la mémoire, la concentration et au relationnel), 3% évoquent une restriction forte dans les actes essentiels du quotidien et 2% une restriction, depuis au moins six mois, dans les activités que les gens font habituellement.

Les formes sévères restent rares

Le cumul de ces trois critères, signalant une forme sévère de handicap, reste rare (0,7%), souligne la Drees.

Parallèlement, plus d'un quart des jeunes (27%) déclarent avoir au moins une altération importante de fonctions organiques, c'est-à-dire qui touche la motricité (paralysie, amputation, faiblesses musculaires...), la perception visuelle ou auditive, l'aptitude à parler, les fonctions métaboliques (l'insuffisance rénale, respiratoire, cardiaque?), ou encore qui affecte le fonctionnement du cerveau ou du psychisme.

Ces altérations, parfois appelées déficiences, renvoient à des difficultés susceptibles d'impacter le quotidien, l'autonomie ou la participation sociale sans forcément aboutir à une situation de handicap, précise l'étude.

Quant au taux de scolarisation, y compris l'enseignement à domicile, par correspondance ou en établissement spécialisé, il "varie sensiblement" selon la situation vis-à-vis du handicap.

Les jeunes sans aucune limitation ou restriction ont un taux de scolarisation de 91,3% contre 85,5% pour ceux déclarant au moins une limitation fonctionnelle importante et 77,2% pour ceux déclarant avoir une restriction dans les activités quotidiennes.

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