Condamné, Bernard Laporte quitte "volontairement" son poste de vice-président de World Rugby

Le président de la FFR Bernard Laporte, condamné à deux ans de prison avec sursis, s'est retiré "temporairement et volontairement" "avec effet immédiat" de ses fonctions de World Rugby, a annoncé mardi 13 décembre l'instance dirigeante dont il est vice-président.

AFP Publié le 13/12/2022 à 21:51, mis à jour le 13/12/2022 à 21:51
Bernard Laporte. Photo AFP

Bernard Laporte a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à deux ans de prison avec sursis et 75.000 euros d'amende, reconnu coupable de cinq des six infractions pour lesquels il était poursuivi, dont la corruption passive et le trafic d'influence au profit de Mohed Altrad, président du club de Montpellier.

L'instance dirigeante du rugby mondial explique ainsi dans un communiqué avoir pris "note de la décision prise par son vice-président Bernard Laporte de se retirer temporairement et volontairement de toutes les fonctions occupées au sein de la gouvernance de la fédération internationale, avec effet immédiat, suite à sa condamnation par le tribunal français dans le cadre d'une affaire nationale".

Le comité exécutif de World Rugby a, en outre, confié à son responsable de l'éthique indépendant de statuer sur le cas de Bernard Laporte pour examen, conformément à son code d'intégrité.

Appel

Comme le président de la Fédération française a fait appel de sa condamnation, la peine de prison avec sursis ainsi que la peine complémentaire d'interdiction d'exercer l'activité de président de la FFR, pour une durée de deux ans, ne sont pas immédiatement exécutoires.

La ministre des Sports Amélie Ouéda-Castéra a cependant estimé que cette condamnation faisait "obstacle" à la poursuite de sa mission à la tête de la FFR à moins d'un an de la Coupe du monde en France (8 septembre-28 octobre).

Ouéda-Castéra a également appelé à "un nouveau temps démocratique pour permette aussi rapidement que possible au rugby français de repartir sur des bases suffisamment saines et solides".

Début août, World Rugby a nommé un responsable indépendant des questions éthiques, chargé de mettre en oeuvre son code d'intégrité voté en 2021.

Le Néo-Zélandais Neil Hallett, qui a servi dans la police pendant trente-cinq ans avant de prendre sa retraite en 2020 en tant qu'inspecteur, "agira en toute indépendance de World Rugby", avait alors expliqué l'instance, désireuse de prôner "un sport mondial pour tous, fidèle à ses valeurs".

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