"Vous êtes grand, vous êtes solide": Michel Barnier encouragé par Donald Trump à "continuer" en politique après sa chute à Matignon

Dans un livre paru ce mercredi, Michel Barnier revient sur une scène inattendue survenue à l’Élysée en décembre dernier: l’ancien président américain Donald Trump lui aurait adressé des encouragements appuyés à poursuivre sa carrière politique, malgré la motion de censure qui a mis fin à son passage à Matignon.

La rédaction Publié le 05/06/2025 à 17:30, mis à jour le 05/06/2025 à 17:30
Michel Barnier Photo AFP

Michel Barnier "solide" et invité à "continuer": c’est en ces termes que Donald Trump se serait adressé à l’ancien Premier ministre français, le 7 décembre dernier, à l’Élysée. Une anecdote rapportée par l’intéressé lui-même dans un livre intitulé Ce que j’ai appris de vous, publié ce mercredi 4 juin.

Ce jour-là, à l’occasion de la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, une cérémonie rassemblait plusieurs chefs d’État, dont le président américain. C’est Emmanuel Macron qui aurait fait les présentations, glissant à Donald Trump: "Puis-je vous présenter le Premier ministre?" Une formulation que Michel Barnier a immédiatement nuancée: "Je suis ancien Premier ministre, et à 73 ans, je ne suis pas certain de vouloir continuer en politique."

Mais l’ancien président américain aurait aussitôt balayé ses doutes: "Cela n’empêche rien! Moi, j’en ai 78. Et puis vous êtes grand, vous êtes solide, vous vous tenez droit… Il faut continuer!"

"Prêt à servir mon pays"

Michel Barnier précise dans son ouvrage que Donald Trump n’est pas le seul à l’avoir incité à rester engagé, sans pour autant révéler ses intentions futures. Dans un entretien récent accordé au Point, l’ancien ministre a confié: "Je reste prêt à servir mon pays." Tout en ajoutant que cette "entreprise collective est aussi européenne."

Soutien de Bruno Retailleau lors de l’élection à la présidence des Républicains, Michel Barnier a depuis été nommé président du Conseil national du parti, une instance interne qualifiée de "parlement du parti", qui se réunira à Paris le 28 juin.

Dans son livre, il revient également sur ses ambitions européennes contrariées. Il affirme que l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel l’a empêché "à deux reprises" de prendre la tête de la Commission européenne. Il critique par ailleurs ce qu’il qualifie de "dérive autoritaire" de l’exécutif bruxellois, amorcée selon lui sous José Manuel Barroso et accentuée sous Ursula von der Leyen.

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver pour soutenir la rédaction du groupe Nice-Matin qui travaille tous les jours pour vous délivrer une information de qualité et vous raconter l'actualité de la Côte d'Azur

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Si vous souhaitez conserver votre Adblock vous pouvez regarder une seule publicité vidéo afin de débloquer l'accès au site lors de votre session

Monaco-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.