Installé récemment dans la cité frontalière avec son épouse, le fils de l’ancien président de la République continue d’entretenir le suspens quant à une éventuelle candidature en 2026. Un nouveau pas a pourtant été franchi en ce sens.
Début août, les statuts de l’"association de financement de la campagne électorale de la liste conduite par Louis Sarkozy pour les élections municipales de mars 2026 à Menton" ont été déposés en préfecture des Alpes-Maritimes, rapporte Le Parisien. Ils ont également été publiés, ce mardi, au journal officiel.
"Ça ne vaut pas déclaration de candidature", assure l’entourage local du néo Mentonnais.
Ça y ressemble pourtant… Fin juin, le jeune homme de 28 ans s’était inscrit sur les listes électorales. Depuis, il a multiplié les rendez-vous avec les ténors du parti Les Républicains dans les Alpes-Maritimes, ou en visite dans les Alpes-Maritimes, comme l’ancien Premier ministre Michel Barnier le 2 juillet.
Capital médiatique
Cet hypothétique baptême électoral, dans une ville qu’il découvre encore, suscite d’ores et déjà interrogations et commentaires dans la sphère politique maralpine.
Menton n’est pas une terre neutre pour un éventuel premier pas. Bastion de la droite depuis des décennies, la commune a longtemps été façonnée par Jean-Claude Guibal, disparu en 2021, puis reprise par Yves Juhel. Mais la poussée du Rassemblement national et les divisions internes rendent l’échéance de 2026 incertaine.
Louis Sarkozy, qui, s’il s’inscrivait dans cette démarche, signerait sa première candidature à une élection, porte un nom lourd de symboles et de clivages. Reste à transformer ce capital médiatique en crédibilité politique, face à des adversaires aguerris et à un électorat local exigeant.
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