Deux ex-assistants de Mélenchon au Parlement européen placés sous le statut de témoin assisté

Deux anciens assistants parlementaires de Jean-Luc Mélenchon au Parlement européen ont été placés en mai sous le statut intermédiaire de témoin assisté dans l'information judiciaire menée à Paris sur les conditions d'emploi d'assistants d'eurodéputés de la France insoumise (LFI), a appris mardi l'AFP de sources proches du dossier.

AFP Publié le 15/11/2022 à 12:11, mis à jour le 15/11/2022 à 12:11
Le leader de la Franc Insoumise Jean-Luc Mélenchon le 18 octobre 2022 à Paris AFP/Archives / JULIEN DE ROSA

Laurent Maffeis et Aigline de Causans, assistants parlementaires de Jean-Luc Mélenchon entre 2009 et 2017, ont été interrogés par les juges d'instruction chargés de ces investigations respectivement les 13 et 16 mai, selon ces sources.

Ce sont les premières personnes et les seules à ce jour à avoir été entendues par les magistrats instructeurs depuis l'ouverture de cette information judiciaire en novembre 2018.

Ils étaient convoqués afin d'être entendus sous le statut de témoin assisté pour détournements de fonds publics, recel et blanchiment de ce délit, ainsi qu'abus de confiance et recel.

"Nous bénéficions dans ce dossier du statut de témoin assisté, un statut intermédiaire indiquant qu'il n'existe aucun indice grave et concordant à l'encontre de mes clients", a réagi auprès de l'AFP leur avocate Jade Dousselin.

"Après près de cinq ans d'enquête et d'investigations de grande ampleur, nous ne pouvons que nous féliciter du placement sous ce statut qui démontre qu'il n'a pu être établi aucun élément d'incrimination à l'égard de M. Mélenchon et de ses assistants parlementaires".

S'ils ne sont pas mis en examen ultérieurement, ses clients ne pourront pas être renvoyés devant le tribunal pour un procès.

Le parquet de Paris avait ouvert en 2017 une enquête préliminaire sur les conditions d'emploi d'assistants d'eurodéputés de LFI à la suite d'un signalement de la députée européenne Sophie Montel, alors membre du Front national. Cette procédure avait été confiée à des juges d'instruction du pôle financier du tribunal judiciaire de Paris en novembre 2018.

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