Prête à conduire une liste pour la 3e fois, la sénatrice LR Dominique Estrosi-Sassone candidate aux sénatoriales en 2026

Entre municipales décisives, rivalités locales et quête d’investiture, la sénatrice LR Dominique Estrosi-Sassone prépare déjà la bataille sénatoriale de 2026. la sénatrice LR Dominique Estrosi-Sassone prépare déjà la bataille sénatoriale de 2026.

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Mathilde Tranoy Publié le 17/09/2025 à 06:00, mis à jour le 17/09/2025 à 06:00
Dominique Estrosi-Sassone est élue au Sénat depuis 2014. Photo Frantz Bouton Dominique Estrosi-Sassone est élue au Sénat depuis 2014. Photo Frantz Bouton

"Je suis candidate pour conduire la liste Les Républicains aux sénatoriales, annonce, ce mardi, la sénatrice LR Dominique Estrosi-Sassone. Je crois qu’il n’y a pas de surprise, poursuit-elle. J’ai conduit la liste en 2014, je l’ai conduite en 2020. J’en ai fait une liste victorieuse, puisque nous avons eu cinq sénateurs élus sur cinq. Ça ne s’était jamais produit".

"Toutefois, je reste humble. Il faudra d’abord que mon parti examine les candidatures et décide, ou pas, de me donner l’investiture, comme ça a été le cas en 2014 et 2020", ajoute-t-elle.

Mais avant cette échéance se tiendront les élections municipales, les 15 et 22 mars 2025, qui pourraient bien changer la donne.

Dominique Estrosi-Sassone en est consciente, "on ne retrouvera plus cinq sénateurs LR sur cinq".

Car sont appelés à voter pour les élections sénatoriales les grands électeurs. Ils seront plus de 2000 dans les Alpes-Maritimes. Ce corps est composé d’élus locaux: députés, conseillers régionaux et départementaux, qui, eux, ne changeront pas en 2026, mais surtout des maires, adjoints au maire et conseillers municipaux, qui seront élus en mars prochains, auxquels s’ajouteront des personnes issues de la société civile désignées par les conseils municipaux des grandes villes.

Dans certaines communes, les résultats pourraient rebattre les cartes si plusieurs municipalités changent de majorité. Les regards se braquent sur Nice, qui compte plus de 460 grands électeurs, Menton et Cagnes-sur-Mer, notamment.

A Menton, le maire LR sortant Yves Juhel ne se représente pas. La députée RN Alexandra Masson, qui ne s’est pas encore déclarée candidate, fait figure de favorite.

A Cagnes-sur-Mer, le quasi-candidat Bryan Masson, député RN de la 6e circonscription, entend défier le maire LR sortant Louis Nègre.

A Nice, Christian Estrosi, candidat à un 4e mandat, est challengé par le candidat UDR-RN Éric Ciotti.

Pour dévoiler la liste, "il est trop tôt", estime Dominique Estrosi-Sassone, qui précise tout de même: "Aujourd’hui, le binôme que je souhaite faire, c’est avec Philippe Tabarot" [actuellement ministre démissionnaire des Transports].

"Je ne ferai pas une troisième liste avec Henri Leroy"

Quid des autres sénateurs élus en 2020. Alexandra Borchio Fontimp? Henri Leroy? Patricia Demas?

"Henri Leroy, ah non! Je ne ferai pas une troisième liste avec Henri Leroy. Je ne sauverai pas une troisième fois Henri Leroy qui m’avait été imposé par deux fois par Éric Ciotti", réagit la sénatrice niçoise.

L’ancien maire de Mandelieu avait indiqué qu’il ne souhaitait pas non plus repartir sur une liste menée par Dominique Estrosi-Sassone, quitte à mener une liste de droite dissidente. Il se verrait bien partir avec Charles Ange Ginésy. Le président du conseil départemental ne fait d’ailleurs pas mystère de son intérêt pour la fonction de sénateur. Mais sera-t-il prêt à s’allier avec Henri Leroy, un proche d’Éric Ciotti? Ou se joindra-t-il à la liste de Dominique Estrosi-Sassone.

"Il faudra que Charles Ange Ginésy clarifie la situation au sein du conseil départemental"

"Je ne sais pas ce que fera Charles Ange Ginésy. En 2020, il avait envie aussi d’être sénateur. On l’avait proposé et puis il n’y était pas allé. Puis il avait envoyé son binôme en liste dissidente, Anne Sattonnet. Si Charles Ange Ginésy est effectivement candidat et s’il veut venir sur la liste que je conduirai, sous réserve qu’il n’y ait qu’une liste LR et que j’ai l’investiture de LR, il ne serait qu’en 4e position. Il y a la prime aux sortants. La 2e place revient donc à Philippe Tabarot, le sénateur sortant. Et la 3e position serait pour une femme".

Mais avant ça, "il faudra qu’il clarifie la situation au sein du conseil départemental. Parce qu’on ne peut pas demander l’investiture des Républicains et continuer à avoir une majorité départementale avec des élus UDR-RN. Mais ça, ça le regarde", rappelle la sénatrice.

"Après, beaucoup d’eau peut couler sous les ponts", conclut-elle.

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