"Ça ressemble au football d’autrefois": Dida, Candela, Frey, Signori... la padel-mania gagne les ex-footballeurs à Monaco

Gaël Givet, Sébastien Squillaci, Andreï Shevchenko ou encore Fabio Cannavaro l’an dernier. Sébastien Frey, Vincent Candela, Nelson Dida ou encore Fabio Quagliarella cette année… pour sa deuxième édition en terre princière, toujours au Grimaldi Forum, le Padel Best Village – organisé par le groupe italien BSG – continue d’attirer son lot de stars. Plus précisément des anciens joueurs de football italiens ou ayant évolué en Italie.

Des sportifs qui n’échappent pas au phénomène padel et qui s’en sont même pris d’amour, au regard du nombre d’anciens footballeurs reconvertis en padelistes plus ou moins amateurs.

Comme Sébastien Frey qui, s’il ne prend pas part à la Givova Five Padel Cup pour les VIP qui se tient jusqu’à ce dimanche, apprécie beaucoup cette discipline et s’en explique.

Le plaisir de se retrouver entre anciens joueurs

"Le padel, c’est surtout le fait de revoir les copains. C’est ça le padel en fait. Ce côté convivial, VIP, où tous les anciens joueurs se retrouvent. Avec toujours cet esprit de compétition qui caractérise les ex-professionnels. On le voit pendant les matchs, ça se prend la tête gentiment, dans une ambiance bon enfant, c’est vraiment amusant", souligne l’ancien gardien de but de l’équipe de France et de la Fiorentina, entre autres.

Une bande de potes qui se retrouve pour continuer à pratiquer un sport où comme dans le football, l’esprit d’équipe est essentiel, mais où contrairement au football, les efforts demandés ne sont pas les mêmes.

"Avant, les anciens joueurs de football s’essayaient beaucoup au tennis. Mais depuis, le padel s’est développé et c’est ce sport qui s’est imposé pour les ex-footballeurs", indique Giuseppe Signori, autrefois attaquant à la Lazio, à la Sampdoria ou encore à Bologne.

"Le terrain est plus petit qu’au tennis, donc on se dépense moins. On a des articulations qui sont celles d’anciens professionnels de football, ce qui explique aussi que beaucoup d’ex-joueurs soient à fond dans le padel. Le tennis est un sport bien plus traumatisant pour les articulations", poursuit Sébastien Frey, s’essayant ce samedi à un autre sport de raquette en vogue, le "pickleball".

"Ca ressemble au football d’autrefois, quand c’était vraiment ‘‘famille’’"

Vincent Candela – que Sébastien Frey qualifie de meilleur padeliste issu de la planète football – dresse un constat similaire.

"Je pense qu’on apprécie le padel car on a 50 ans. C’est plus facile pour nous de jouer au padel aujourd’hui que de jouer au football. Puis c’est un sport ludique, agréable, on se chambre, c’est très convivial", assure le champion du monde français, qui a notamment passé neuf saisons du côté de l’AS Roma.

Et si le padel est moins énergivore que le football… et le tennis, sa pratique intègre tout de même des mouvements qui s’apparentent à ceux des entraînements de football, selon Nicolas Frey, frère de Sébastien et ancien défenseur de Modène ou encore du Chievo Vérone.

"Le padel est un jeu qui nécessite de la coordination. Les mouvements ressemblent à ceux qu’on pratiquait lors de nos séances d’entraînement de football. Ce qui rend l’adaptation au rythme de cette discipline plus facile que pour les autres sports. C’est pour ça qu’aujourd’hui, il y a une scène incroyable d’anciens joueurs de football sur le circuit padel, avec Candela, Di Biagio ou encore Totti", explique-t-il, avant de conclure: "Ca ressemble au football d’autrefois, quand c’était vraiment ‘‘famille’’."

Le Padel Best Village se poursuit ce dimanche, avec le dénouement des cinq tournois de l’évènement, dont celui des VIP.