Très populaire sur Instagram et TikTok, où 193.000 et 756.000 personnes la suivent, Bianca Costa n’est pas qu’un "phénomène Internet".
À 24 ans, la Brésilienne arrivée en France à l’âge de 10 ans a déjà assez de bouteille pour comprendre qu’elle ne fera pas forcément l’unanimité avec son joli minois, ses photos en bikini et ses pas de danse.
"C’est important de garder ces éléments qui font de moi une jeune fille libre, qui adore danser, porter de belles tenues. J’ai envie d’imposer le fait que ça n’enlève rien à mon travail artistique et mes connaissances du métier", nous a glissé Bianca Costa, quelques heures avant de monter sur la scène des Nuits Carrées, vendredi soir à Antibes.
Genre hybride
Avec deux EP sous le bras et plusieurs hits, dont "Cinderela", en duo avec le rappeur Soso Maness, la chanteuse s’est créé une place à part. Qui lui a permis de partager l’affiche avec Jeff Mills et Jean-Phi Dary, Seun Kuti, et Kolinga aux Nuits Carrées. Avant de revenir à Cannes pour les Plages électroniques, le 4 août.
Pour nous définir sa musique, Bianca Costa a choisi le mot "hybride". "C’est un mélange entre mes inspirations françaises et brésiliennes. Il y a des chansons douces, d’autres plus dansantes". D’ici la fin de l’année, on pourrait la découvrir sur un format plus long. "Mon premier album est presque prêt, mais je veux prendre le temps de bien le finaliser, d’avoir la ou les bonnes collaborations. J’ai envie que ce projet tout ce que j’ai envie de dire."
Son univers Disney, sa passion pour Jul et ses vacances cannoises
Le meilleur morceau pour te découvrir ?
"Partout & nulle part". C’est une chanson qui parle de mes origines, sur le fait d’avoir la sensation de n’appartenir à aucun endroit. J’y mélange le baile funk à quelque chose de très pop.
La musique que l’on écoutait chez toi, quand tu étais enfant ?
À part Édith Piaf, il n’y avait pas de musique française chez moi. Nous, on écoutait beaucoup de bossa-nova, du baile funk mais aussi du sertanejo, un registre assez proche de la country qu’on entendait beaucoup là où j’habitais, à Goiânia. Après, quand on est arrivés en France, il y avait Emmanuel Moire, Diam’s, Sexion d’Assaut...
Ton meilleur souvenir sur scène ?
Il est tout récent : j’ai joué la semaine dernière à Disneyland Paris. Je suis vraiment une enfant Disney, j’ai grandi et rêvé devant tous ces dessins animés. J’aime particulièrement la chanson de "La Belle et la Bête". Chanter et défiler dans ce parc, c’était quelque chose...
Les collaborations de tes rêves ?
J’adorerais faire un titre avec Jul. On se suit sur Instagram, c’est un premier pas ! J’attends d’avoir la bonne chanson pour lui envoyer. J’aimerais ancrer ma musique dans cette région, je trouve que ça se marie très bien avec le style brésilien. Sinon, j’ai eu la chance de faire six premières parties d’Angèle. Au Brésil, il y aurait aussi Seu Jorge. On a déjà eu l’occasion d’échanger. Lui, il était arrivé avec la samba rock, il sait ce que c’est de modifier un style, ses compliments avaient encore plus de valeur.
Cannes, où tu joueras le 4 août, ça t’inspire ?
Carrément ! L’an dernier, j’étais là au moment des Plages électroniques, je chantais sur un bateau pour une marque d’enceintes. Après ce show, j’ai pu aller à un after des Plages. Et j’avais vraiment envie de venir pour chanter. Après le concert, je resterai une semaine sur place, pour bien profiter de la plage et du soleil.
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