"J’ai toujours estimé que la pop culture était une matière qu’il fallait transmettre": la star des années 1990 Séverine Ferrer débarque avec "Pop Doc" sur Gulli

Incarné par Séverine Ferrer, un visage familier de la pop culture des années 1990, "Pop doc" est le nouveau rendez-vous de Gulli autour des nouveaux phénomènes comme e-sport, retro gaming, mangas, etc.

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Mathieu Faure Publié le 10/04/2025 à 12:30, mis à jour le 10/04/2025 à 12:30
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Entre 1997 et 2005, Séverine Ferrer présente Fan de sur M6, une émission hebdomadaire qui s’intéresse à l’actualité des boys band, des stars musicales et de télévision. Ce rendez-vous, aussi culte que le Hit Machine de Charly et Lulu sur la même chaîne, fait de la jeune animatrice un marqueur fort pour toute une génération. Bienveillante, pétillante, souriante, la jeune Séverine Ferrer – 20 ans lors du lancement de Fan de – parle aux nostalgiques qui, encore aujourd’hui, s’enjaillent souvent lors de soirées années 1990-2000.

C’est en s’adossant à ce courant de nostalgie positive que Gulli, qui appartient au groupe M6, lance Pop Doc, une émission hebdomadaire, narrée par Séverine Ferrer, qui va s’intéresser à des phénomènes pop culture qui, aujourd’hui, ont le vent en poupe et rappellent, parfois, un peu de notre adolescence. Au menu, l’e-sport, la k-pop, le rétrogaming ou la folie des mangas. Ce nouveau rendez-vous permet de rencontrer et de partager le quotidien des acteurs majeurs de ces phénomènes qui enflamment et ont conquis la planète entière. Une bonne excuse pour prendre des nouvelles de Séverine Ferrer.

Mesurez-vous la popularité qui est la vôtre auprès d’une certaine génération?

Quand on est dans le feu de l’action, à savoir quand j’animais Fan de, on ne se rend pas compte de notre impact. Avec le temps, les rencontres, j’ai vu que beaucoup de gens avaient grandi en regardant cette émission, en suivant M6. On a fait de la télévision à une autre époque, avant les réseaux sociaux, il y avait beaucoup de bienveillance. Je suis donc très honorée de présenter cette collection sur Gulli car j’ai toujours estimé que la pop culture était une matière qu’il fallait transmettre, c’est un programme multigénérationnel.

Nos enfants ont besoin de comprendre dans quel monde nous avons grandi, avec quels jouets s’amusaient leurs parents, ce qu’ils regardaient à la télévision, ce qu’ils écoutaient. C’est de la nostalgie positive. Ce n’était pas forcément mieux avant mais je trouve ça intéressant de comparer les points de vue. Et regarder cette série de documentaires permet de se retrouver ensemble.

Quelles émissions ont marqué votre enfance?

Je suis une enfant du Club Dorothée, j’étais mordue des Chevaliers du Zodiaque, de Cobra, de Jem et les hologrammes, de Dragon Ball et du côté coquin de Nicky Larson. C’était tellement riche en réalité, je n’en garde que des bons souvenirs. Et puis le climat actuel est lourd, anxiogène, ce retour aux sources fait du bien. Ce sont nos souvenirs que l’on se remémore.

Quels sont les éléments marquants de la pop culture des années 1990-2000?

Les fringues forcément. Et j’ai tout gardé. (rires) Comme je suis membre de la tournée I gotta Feeling autour des années 2000, on est à Nice fin janvier 2026 d’ailleurs, je peux ressortir mes habits de cette époque à chaque fois. (rires) Je me souviens quand j’avais pu enfin me payer un jean C17 et des Reebok Pump, j’étais fière. Dans les années 1990, c’était presque une rareté. Mais il y a aussi des objets marquants, la VHS, la Gameboy, moi, mon truc, c’est le discman. J’emmenais mon lecteur cd portable partout, avec mes écouteurs. Je passais mon temps à danser sur de la funk, du Michael Jackson, sur Vanessa Paradis.

Quand on se penche sur votre parcours, il y a beaucoup de diversité: radio, télévision, cinéma, théâtre, de l’écriture, pourquoi?

J’ai choisi un métier que j’aime mais qui est parfois aléatoire, précaire, donc il ne faut pas se fixer de limites. J’ai toujours eu en exemple les artistes américains, Will Smith a fait de la musique, de la télévision, du cinéma, etc. Il ne faut jamais s’arrêter de travailler. J’ai toujours été guidée par l’idée d’être polyvalent, être capable de se débrouiller dans tous les domaines. Ainsi, j’ai pu faire plein de choses différentes même si le point de départ reste toujours le même: on doit vous faire confiance. Mais plus on se diversifie tôt, plus on a d’opportunités qui s’ouvrent à vous. Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait avec mon cœur. Et quand je vois le retour des gens, c’est ma plus belle récompense

Tous les jeudis à 21h05, sur Gulli Prime et disponible sur M6 +.

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