Entre fiction et faits réels, la romancière niçoise Sophie Braganti nous emmène en Islande avec son nouveau livre "L'Homme de Skrida"

Avec son nouvel ouvrage, la romancière, poétesse et critique d’art emmène ses lecteurs dans le grand froid de l’Islande sur les pas de "L'Homme de Skrida". Sophie Braganti sera en dédicaces à Nice le 28 février et à Antibes le 8 mars.

Léna de Quillacq Publié le 21/02/2025 à 15:00, mis à jour le 21/02/2025 à 15:00
Sophie Braganti. Photo Léna de Quillacq

"C’est l’histoire d’une femme qui écrit à propos de cet homme et qui lui imagine une vie, une famille, des amis, un amour", indique la quatrième de couverture de "L’Homme de Skrida", nouveau roman de la Niçoise Sophie Braganti. L’écrivaine, poétesse et critique d’art livre ici une œuvre hybride qui mêle Histoire, religion, amour et voyage initiatique.

Un ouvrage qu’elle présentera le 28 février à 19 heures à la Librairie Les Journées Suspendues à Nice et le 8 mars à 15h à la Librairie Dernier Rempart à Antibes.

"L’Homme de Skrida" prend racine dans un appel à projets lancé par le centre culturel de Skriduklaustur. L’idée du roman-poème de l’autrice niçoise – qui avoue être fascinée par les paysages nordiques – retenue, Sophie Braganti se rend en Islande pour une résidence au centre culturel.

Un "détail" qui a son importance puisque ce centre culturel, ancienne maison de Gunnar Gunnarsson, grand écrivain islandais des années 1950, bâti à côté des ruines d’un monastère (l’un des premiers du pays), accueille de multiples expositions tout au long de l’année. C’est là que Sophie Braganti a découvert des ossements qui viendront servir sa narration.

Un bond dans le passé

L’histoire débute à notre époque. Le narrateur, âgé d’une vingtaine d’années, remonte le fil de l’histoire. La sienne comme celle qui s’écrit avec un grand H et qui nous plonge dans le passé, au Moyen Âge. Pays chrétien, l’Islande passe sous la domination danoise à partir du XVe siècle, devient protestante.

Entre fiction et faits réels, Sophie Braganti raconte le voyage initiatique d’un jeune homme entre deux époques, entre deux vies.

"Je prends le lecteur par la main"

"Cette histoire doit permettre au lecteur de prendre de la hauteur. C’est pour ça que je le prends par la main pour l’emmener ailleurs, vers ces terres très reculées du monde. Le faire penser à autre chose lors d’un court instant, raconte-t-elle. Aller ailleurs pour rester aussi près de soi-même."

L’autrice qui aime mettre en avant des sujets sensibles tels que la situation des femmes, les maladies ou encore la faim, ne le cache pas: "si on était au Moyen Âge, on pourrait probablement vivre cette vie, celle que les personnages du livre ont vécue." Une vie marquée par l’amour malgré le froid, la maladie, la famine…

Une démarche qui n’est pas nouvelle

La démarche de cette artiste aux multiples facettes a toujours été la même: "Mon travail est de faire parler les morts, les petites voix, les gens qu’on n’entend pas. Ce qui m’a intéressée pour “L’Homme de Skrida" c’est de travailler sur les ruines de l’ancien monastère."

Les idées lui sont venues lorsqu’elle arpentait les territoires: "’est en marchant autour de la maison que je me suis dit: ‘‘comment je peux faire revivre ce tas de pierres?’’".

Puis, elle s’est nourrie de tout ce qu’elle a trouvé: "Il y avait les archives, certes, mais j’ai lu de nombreux auteurs islandais, des sagas (contes et mythes islandais), des tas de choses sur l’archéologie, sur les pierres et sur la géologie. J’ai nourri le roman sur place, puis je l’ai écrit en France avec tout ce que j’ai récolté."


"L’Homme de Skrida". Esperluète éditions. 96 pages. 18 euros.

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