Malgré la polémique, l'extraction de Mohamed Amra aura bien lieu la semaine prochaine et sera encadrée par le GIGN

Le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) sera chargé de la sécurité autour de l'extraction de prison du narcotrafiquant Mohamed Amra, qui doit être entendu la semaine prochaine à Paris, a-t-on appris mercredi auprès de la gendarmerie, confirmant une information de BFMTV.

La rédaction Publié le 04/06/2025 à 18:29, mis à jour le 04/06/2025 à 18:30

Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette extraction suscite la controverse. Après l'annonce de celle-ci, ce mardi soir, nombreux ont été ceux qui se sont insurgés contre l'idée de sortir Mohamed Amra de la prison de Condé-sur-Sarthe. 

Toutefois, son extraction sera ultra-encadrée puisque c'est le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) qui sera chargé de la sécurité autour de l'extraction de prison du narcotrafiquant Mohamed Amra. Ce dernier doit être entendu la semaine prochaine à Paris. 

L'unité d'élite de la gendarmerie avait déjà été chargée d'escorter Mohamed Amra de l'aéroport de Villacoublay (Yvelines) jusqu'au tribunal judiciaire de Paris fin février après son arrestation en Roumanie.

Une extraction la semaine prochaine 

Le narcotrafiquant de 31 ans, poursuivi notamment pour meurtres en bande organisée en récidive, doit être extrait la semaine prochaine de sa prison de Condé-sur-Sarthe pour être interrogé à Paris par des juges d'instruction de la Juridiction nationale de lutte contre le crime organisé (Junalco).

Lors d'une précédente extraction, en mai 2024, de Mohamed Amra, multirécidiviste détenu pour d'autres affaires judiciaires, deux agents pénitentiaires ont été tués et trois grièvement blessés. "La Mouche" a ensuite passé neuf mois en cavale avant d'être arrêté le 22 février à Bucarest en Roumanie.

L'annonce de son extraction la semaine prochaine a indigné les syndicats pénitentiaires. "Nous sommes outrés et scandalisés de cette extraction judiciaire", a déploré auprès de l'AFP Wilfried Fonck, secrétaire national Ufap Unsa Justice.

Le sujet a également divisé les ministres de l'Intérieur et de la Justice. Bruno Retailleau a exprimé mercredi matin de fortes réserves. "Faire sortir des types aussi dangereux d'une prison, ce sont des risques majeurs. Il faut que nous nous y adaptions" et "que le juge se déplace" ou "qu'il y ait une visioconférence", a-t-il déclaré sur RTL.

La veille, le garde des Sceaux Gérald Darmanin s'est voulu au contraire rassurant, certain "qu'il ne se passera rien" lors du déplacement. Le ministère de l'Intérieur, "qui aura la responsabilité de ce transfert, le fait dans de magnifiques conditions, que ce soit le GIGN ou le RAID", a-t-il assuré sur TF1.

Fondé dans les années 1970, le GIGN, composé d'environ 1.000 militaires de la gendarmerie, est une unité d'élite spécialisée dans la gestion de crises et les missions

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