Coupable d'agression sexuelle, Gérard Depardieu condamné par le tribunal correctionnel de Paris

L'acteur Gérard Depardieu a été reconnu coupable ce mardi 13 mai lors de son procès pour agression sexuelle. Mais l'acteur va faire appel de sa condamnation, annonce son avocat

La rédaction Publié le 13/05/2025 à 10:35, mis à jour le 13/05/2025 à 18:48

Gérard Depardieu a été condamné en son absence mardi à Paris à 18 mois de prison avec sursis pour agressions sexuelles sur deux femmes lors du tournage d'un film en 2021.

Depardieu va faire appel

L'acteur français de 76 ans, représenté à l'audience par son avocat, a été reconnu coupable d'avoir agressé sexuellement Amélie, 54 ans aujourd'hui, et Sarah (prénom modifié), 34 ans, respectivement décoratrice et assistante réalisatrice sur le film "Les Volets verts" de Jean Becker. 

Le tribunal correctionnel a en outre prononcé une peine d'inéligibilité de deux ans et son inscription au fichier des auteurs d'infractions sexuelles, conformément aux réquisitions du parquet. 

Gérard Depardieu a annoncé faire appel de sa condamnation, annonce son avocat 

Le tribunal a motivé sa décision par la constance et la cohérence des propos des plaignantes alors que les "déclarations de Gérard Depardieu ont évolué significativement entre sa garde à vue et l'audience".

Le président du tribunal a regretté lors de la lecture du jugement "la dureté excessive des débats" à l'encontre des parties civiles de la part de la défense de Gérard Depardieu. "Des propos qui par leur nature sont constitutifs d'une victimisation secondaire", a-t-il ajouté.

Des dommages et intérêts 

Gérard Depardieu a été condamné à verser à Amélie 4.000 euros de dommages et intérêts au titre de son préjudice moral et 2.000 euros à Sarah pour le même motif. Il devra également leur verser 1.000 euros à chacune au titre du préjudice de victimisation secondaire.

Me Assous avait notamment crié "menteuse, hystérique" ou encore "allez pleurer !" à Amélie et Sarah, s'approchant de leur banc en les pointant du doigt.

"Cette reconnaissance de la maltraitance de prétoire est très importante pour nous. J'espère que ça découragera les agresseurs", a souligné Me Carine Durrieu Diebolt, l'avocate d'une des parties civiles.

Amélie, la seule partie civile présente pour entendre le jugement, s'est déclaré soulagée après avoir traversé "un ascenseur émotionnel". Lors du procès, elle avait raconté en détail cette journée de septembre 2021, dans un appartement du 16e arrondissement de Paris où se déroulait le tournage.

La décoratrice avait expliqué avoir évoqué le décor du film avec Gérard Depardieu et sa recherche de parasols des années 70 pour la suite du tournage dans le sud de la France.

Ensuite, "il referme les jambes, il m'attrape les hanches", avait-elle mimé à la barre. "Il me coince, il a beaucoup de force et il malaxe", avait poursuivi Amélie, se remémorant "son gros visage", "ses yeux rouges, très excités" et les propos de Gérard Depardieu: "Viens toucher mon gros parasol, je vais te le mettre dans la chatte!".

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