"Mon gendre m'a appelé affolé": le témoignage du père de l’enseignante poignardée au lycée horticole d'Antibes

Le père de l’enseignante blessée au lycée horticole d’Antibes s’est exprimé, ce jeudi 11 septembre 2025, aux portes de l’établissement. Selon lui, son gendre était avec elle au téléphone lors de l’attaque.

C. C. Publié le 11/09/2025 à 20:19, mis à jour le 11/09/2025 à 20:19

Il est venu jeudi matin récupérer la voiture de sa fille, hospitalisée depuis l’agression subie la veille.

C’est ainsi que le père de l’enseignante poignardée s’est retrouvé face aux micros, devant le lycée horticole d’Antibes. Les nouvelles de sa fille, hospitalisée dans un état grave mercredi soir, sont alors rassurantes.

"Mon gendre a téléphoné en disant qu’il s’était passé quelque chose au lycée. Puis il a dit qu’il nous rappelait parce qu’il était affolé", témoigne le père de la victime, qui préfère taire son nom.

Sitôt l’appel reçu, il a consulté les journaux télévisés. "C’est là que j’ai vu qu’il y avait eu une attaque au couteau, qu’un professeur et un élève étaient touchés. J’ai tout de suite pensé à ça."

"Un petit peu bouleversés, comme tout parent"

Selon son père, la victime était en conversation téléphonique avec son mari au moment de l’attaque. "Il a su qu’il se passait quelque chose. Il semble qu’il ait entendu ça au téléphone. Et nous, comme tout parent, on est un petit peu bouleversés, hein... Mais qu’est-ce que vous voulez faire?"

L’enseignante avait pris son premier poste au lycée horticole d’Antibes. "Elle aime bien son métier. Je crois qu’elle était bien aimée, d’après ce que j’ai vu sur Nice-Matin."

Touchée "entre l’estomac et les intestins", la blessée a subi une intervention mercredi soir. "Elle s’est réveillée dans la nuit. L’hôpital a dit qu’elle avait passé une bonne nuit." 

Au moment de témoigner, le père n’a pas encore revu sa fille. Ni pu avoir de contact avec elle. "Mais on va aller la voir cet après-midi [hier]. On est autorisé à la voir deux par deux." Un moment tant attendu, après vingt-quatre heures d’angoisse.

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