"Je suis très attachée à la ville": l'humoriste Nash ravie de jouer bientôt à Cannes avec la bande de la Villa Jamel Comedy Club

Dans quelques jours, Nash, actuellement en tournée en province avec son spectacle, ne sera pas dépaysée quand elle se posera du côté de Cannes. Parce qu’elle y vient depuis trois ans avec la troupe du Jamel Comedy Club. Mais aussi parce qu’elle y a passé de nombreuses vacances, comme elle nous l’explique au téléphone.

"Je suis très attachée à cette ville où je venais tous les étés avec ma famille. Y revenir pour faire des blagues aujourd’hui, je trouve ça joli. Et puis j’ai quelques repères assez dingues. Quand je vais prendre une glace chez Vilfeu, je retombe en enfance!"

Entre colo et boulot-boulot

Nash sera de passage à Cannes du 22 au 25 juillet, soit l’intégralité des soirées de la 6e édition de la Villa Jamel Comedy Club (VJCC), organisée dans le jardin de la Villa Rothschild. Entourée d’une belle bande de potes, elle est consciente de la nécessité de se gérer.

"La journée, on a vraiment l’impression d’être dans une colo, on rigole, on kiffe. Mais il ne faut pas s’épuiser. Pour jouer en plein air devant 1.000 personnes, cinq soirs d’affilée, il faut avoir la pêche."

L’an passé, l’humoriste originaire de La Courneuve, en Seine-Saint-Denis, avait assuré le rôle de MC, maîtresse de cérémonie, lors de la VJCC, comme elle le fait parfois lors des émissions dédiées aux poulains de Jamel Debbouze sur Canal + (la saison 14 a repris le 2 juillet, ndlr).

"C’est gratifiant d’ouvrir le bal pour les collègues, dans un contexte festif. Il y a une pression supplémentaire, tout de même. Parce que l’ambiance repose aussi sur le ou la MC, qui doit savoir rebondir, rester à l’écoute des passages des uns et des autres."

Son amie Sandrine, son nez et la mise à jour annuelle

Cet été, la mission incombera à son camarade Mahé. Nash, elle pourra se concentrer sur ses sketches. Et sans doute "convoquer" sur scène Sandrine, son personnage de fofolle exubérante.

"Elle pourrait avoir un côté femme du Sud. Être une Sandrine, c’est une question d’attitude, d’état d’esprit. On pourrait dire qu’elle est presque trop joviale. Mais quand on vit à Paris comme moi, avec des gens qui font la gueule en permanence, ça fait du bien aussi."

On peut le parier, la trentenaire évoquera aussi son nez. Un appendice lui ayant valu pas mal de commentaires acerbes sur les réseaux sociaux.

"Quand j’ai sorti mes premières vidéos, il y avait ces vannes un peu faciles sur mon nez. Elles m’ont vraiment fait de la peine. Puis, avec le temps, j’ai réussi à transformer ça en quelque chose de marrant, pour contrer ces réactions négatives."

Dans son jardin cannois, Nash aura surtout l’impression de retrouver des proches. "Je me dis que ce sera le moment de faire une mise à jour, de raconter ce qui m’est arrivé depuis l’année dernière. Il faudra venir pour en savoir plus, mais je peux vous le dire: il m’est arrivé plein de trucs..."