"Les JO, la flamme, ça me parle!": Laurent Tillie sera l'un des porteurs de la flamme olympique en 2024

Figure du paysage sportif azuréen, Laurent Tillie fait partie des premiers porteurs de la flamme, dont les noms viennent d’être dévoilés par Paris 2024. A ses côtés, Laura Flessel, Camille Lacourt, ou encore Pascal Gentil.

P.C. Publié le 10/01/2024 à 12:10, mis à jour le 10/01/2024 à 12:10
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Laurent Tillie, l'homme des Jeux. Photo Patrice Lapoirie.

Légende du volley français, figure du paysage sportif azuréen, Laurent Tillie fait partie des premiers porteurs de la flamme, dont les noms viennent d’être dévoilés par Paris 2024. Ils seront capitaines d’un des 69 relais collectifs de la flamme olympique et paralympique. Avec Laurent Tillie, Laura Flessel, Camille Lacourt, ou Pascal Gentil.

"C’est un honneur, une fierté, un bonheur", affirme l’ancien sélectionneur de l’équipe de France de volley. "Quand la Fédé de volley m’a sollicité, j’ai dit oui tout de suite. Hier, j’ai eu la confirmation. Les JO, la flamme, ça me parle" avoue celui qui a porté plus de 400 fois le maillot de l’équipe de France.

"Je ne connais pas les détails, je sais que je porterai la flamme en mai à Arles, et non pas dans mon département. C’est comme ça. Je serai avec un groupe de volleyeurs, joueurs, dirigeants. Avec mon arthrose, j’espère qu’on ne me fera pas courir un marathon..." se marre celui qui, à 13 ans, a visité Olympie en famille, avant d’y retourner avec ses enfants.

"Je suis bien à Osaka"

Lui aussi attend impatiemment les JO à Paris: "ça va être un grand moment. Les Français auront pas mal de pression. J’espère qu’on sublimera les valeurs de l’olympisme : le partage, le fair-play... et qu’on vivra de belles émotions."

En attendant, Laurent Tillie est toujours au Japon, où il entraîne les Panasonic Panthers. "On vient de remporter la Coupe de l’Empereur en décembre, une compétition très importante et symbolique. En championnat, on est premier, mais la route est encore longue."

"Cela ne m’empêche pas de suivre le parcours de tous les clubs azuréens. Je sais que Nice a eu des soucis, et que Cannes est en tête chez les garçons. Les filles ont un peu plus de mal", explique celui qui n’est plus revenu à Cagnes-sur-Mer depuis sept mois. "C’est long, même si je suis bien à Osaka. Le Japon est fascinant." 

En mai, Laurent Tillie, toujours aussi disponible et bienveillant, sera de retour parmi nous. A 60 ans (fêtés le 1er décembre), Laurent Tillie a toujours la flamme. Qu’on se le dise.

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