Arrivé il y a deux ans sur le Rocher, l’ailier gauche de 25 ans, Greg Charousset, a connu de nombreuses expériences dans sa jeune carrière.
Natif de Montluçon, et après un passage à la Réunion puis Mayotte, il pose, avec sa famille, ses valises à Epinal à l’âge de 7 ans. Enfant, il se cherche un peu et teste plusieurs sports, dont le tennis où il se dirige vers un début de carrière prometteur. Mais à l’âge de 12 ans, le déclic sonne vers le handball.
C’est au club de sa ville, où "Greygoose" prend sa première licence. Rapidement, il monte les paliers et est, 4 ans plus tard, en Nationale 1.
"Un sport avec de belles valeurs"
Une première aventure de haut niveau précoce mais riche, dans un sport de famille.
"Ma mère avait fait du hand plus jeune et m’avait dit que c’était un bon sport avec de belles valeurs. J’ai voulu essayer et j’ai été pris de sa passion", confie le numéro 57. Il progresse à vitesse grand V mais décide, à l’inverse de nombreux jeunes de son âge, d’opter pour le scolaire.
"Je suis parti à Nancy à 19 ans pour les études et j’ai rejoint Villers en Nationale 3. On finit champion de France sur la première de mes deux saisons."
Tout proche d’être pro
La suite de l’histoire dans le Grand-Est se poursuit à Folschviller, où il retrouve la N1 mais voit sa saison stoppée par le Covid.
Appelé juste avant la crise sanitaire par un club de ProLigue (deuxième division), Greg est passé à un cheveu de signer pro à 22 ans. Mais la pandémie en a décidé autrement. Aujourd’hui, avec du recul, il ne regrette pas.
"Vivre de sa passion, tout le monde en rêve. J’avais envie à l’époque de jouer dans l’élite. Cette opportunité qui s’est annulée m’a finalement fait revoir mes plans et changer de vie."
Un mal pour un bien pour le Lorrain qui décide de tout quitter et de signer à Antibes. Mais le Covid repointe le bout de son nez et arrête la saison début octobre.
Un buteur redoutable
Charousset retourne sur ses terres. C’est finalement après avoir rejoué un an à Folschviller avec son ami, Jérémie Carrère, qu’il débarque en Principauté.
À la suite d’une première saison difficile, où il a dû prendre du temps de s’adapter, il s’affiche cette année comme un véritable leader du groupe d’Amir Hamada mais aussi comme l’un des sérials-buteurs (32 buts en 6 matchs). Une chose est certaine, avec un joueur comme lui, l’ASM a de beaux jours à venir.
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