Alors que des perturbations se profilent dans les aéroports français, l'Umih voit rouge. L’organisation patronale de l’hôtellerie-restauration a dénoncé "un impact majeur sur la deuxième porte d'entrée de France", alors que les contrôleurs aériens entameront une grève ce jeudi, à l'orée des vacances scolaires d'été.
La DGAC a notamment annoncé une réduction de moitié des programmes de vol à Nice, le troisième aéroport français, ainsi qu'à Bastia et Calvi, en Corse.
"L'aéroport Nice Côte d'Azur, deuxième point d'entrée en France, subirait de plein fouet les conséquences liées à une nouvelle grève des aiguilleurs du ciel: retards, annulations de vols", peut-on lire dans le communiqué, publié ce mercredi 2 juillet.
"Éviter de prendre en otage les passagers"
"Un grand nombre de compagnies aériennes déplorent cette situation récurrente et s'interrogent désormais sur la pertinence d'utiliser nos aéroports pour desservir la destination France. C'est très inquiétant pour l'attractivité de la destination France", écrit Eric Abihssira, vice-président de l'Umih et président de l'Umih Nice Azur & Haut Pays.
Et de dénoncer "des coûts conséquents pour les compagnies aériennes, contraintes d'assumer les frais de transfert vers les hôtels, l'hébergement et les coupons de restauration pour les passagers bloqués."
Eric Abihssira appelle enfin la DGAC à "trouver des moyens durables pour éviter de prendre en otage les passagers et les professionnels du tourisme. Il faut une solution rapide et pérenne pour préserver l'attractivité touristique de la France et maintenir la confiance des compagnies aériennes internationales dans nos infrastructures aéroportuaires."
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