Un surveillant d'un lycée de Nice jugé pour agression sexuelle sur une élève

Un ancien surveillant du lycée Masséna, à Nice, a comparu devant le tribunal correctionnel ce vendredi pour des attouchements sur une élève mineure de l’internat.

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Elodie Madoré Publié le 06/09/2025 à 05:45, mis à jour le 06/09/2025 à 05:45
C’est le père de l’élève scolarisée au lycée Masséna qui est allé déposer plainte. Photo Frantz Bouton Signature Web uniquement

C’est une banale punition qui pousse la victime, âgée de 16 ans, à tout révéler à ses parents. Alors qu’ils privent leur adolescente de son téléphone, des messages qu’elle reçoit les interpellent. Elle confie avoir été victime d’attouchements de la part de l’un des surveillants de son internat au lycée Masséna à Nice.

Des attouchements répétés

Les faits se seraient produits entre février et mars 2024, dans l’internat Vauban où la jeune fille était scolarisée. L’adolescente a dénoncé des attouchements à plusieurs reprises, au réfectoire, dans la salle télé et aussi lors d’une visite au domicile du surveillant. Elle a parlé de gestes sur les cuisses, les fesses, la poitrine et l’entrejambe. Conscient des risques encourus, le prévenu lui aurait demandé de garder le silence et de lui "faire confiance".

"J’assume absolument tout"

À l’audience, l’ancien surveillant de 22 ans à l’époque, a reconnu les faits. "Je ne pensais pas être capable de telles choses. J’assume absolument tout aujourd’hui. Je tiens à m’excuser", a-t-il déclaré, expliquant s’être "enfermé dans le mensonge le temps de la procédure". Une expertise psychiatrique a conclu à l’absence de troubles. Suspendu depuis, il affirme être suivi.

Des séquelles pour la victime

"Il y a eu un avant et un après", a insisté la mère de la jeune fille. Depuis, l’adolescente a quitté l’internat et poursuit sa scolarité loin de ses proches. Elle souffre de troubles alimentaires et peine à nouer des relations affectives, notamment avec les garçons.

Du sursis et une inscription au FIJAIS

La procureure a requis 15 mois d’emprisonnement avec sursis, l’interdiction de tout contact avec la victime pendant trois ans, l’interdiction d’exercer auprès de mineurs pendant cinq ans, ainsi que l’inscription au fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS).

Le tribunal présidé par Christian Legay a suivi en tout point les réquisitions du parquet.

L’avocate de la défense, Maître Caroline Laska, r a rappelé que son client avait certes "abusé de sa position dominante", mais insisté sur le fait qu’il n’était "pas une personne dangereuse".

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