C'était une première l'an dernier au Festival de Cannes: face au développement de la technologie et à l'immensité du champ des possibles qu'elle offre à la création cinématographique, le festival, qui évolue lui aussi, a créé la Compétition immersive.
Objectif, célébrer, et récompenser, les nouvelles formes de récits qui passent par "des expériences spatiales et sensorielles", en dépassant le simple cadre de l'écran.
"Allant de la réalité virtuelle à la réalité mixte, en passant par le mapping vidéo et l’intelligence artificielle", explique l'organisation du Festival, ces œuvres d'un nouveau genre sont "conçues pour être vécues plutôt que regardées, (et) nous plongent dans des mondes imaginaires où espace, narration et émotion s’entrelacent".
Prix de la Meilleure Œuvre immersive remis le 22 mai
Pour cette deuxième année de Compétition immersive, le jury chargé d'évaluer les films en lice sera présidé par le réalisateur français Luc Jacquet (La Marche de l’Empereur, oscarisé en 2006). Il sera accompagné de l’artiste américaine Laurie Anderson, de l’écrivaine française Tania de Montaigne, de la réalisatrice britannique Martha Fiennes et du créateur de jeux vidéo japonais Tetsuya Mizuguchi.
Ce jury remettra le prix de la Meilleure Œuvre immersive lors de la cérémonie de clôture de la Compétition immersive, le 22 mai.
Cette Compétition immersive s'installera à l’Hôtel Carlton du 14 au 23 mai. Elle rassemblera neuf œuvres internationales à départager par le jury, en montrera deux autres hors compétition et proposera un focus mettant à l’honneur cinq créations luxembourgeoises. Des personnalités comme Fanny Ardant, Daisy Ridley, Zar Amir et Rod Paradot participent à ces créations.
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