Milan est la ville européenne qui a enregistré le plus de morts à cause de la chaleur en juin, Paris en troisième position

Selon une étude de l'Imperial College de Londres, 1.500 décès supplémentaires ont été enregistrés pendant les dix jours de chaleur extrême entre fin juin et début juillet dans 12 villes européennes. Milan arrive en tête, Paris en troisième position.

La rédaction Publié le 09/07/2025 à 15:21, mis à jour le 09/07/2025 à 15:21
Les personnes âgées de 65 ans et plus représentaient 88 % des décès liés à la chaleur. Photo AFP

La première vague de chaleur enregistrée à l'été 2025 a fait des ravages. D'après des scientifiques de l'Imperial College de Londres, 1.500 décès supplémentaires liés à la chaleur ont eu lieu dans plus d'une dizaine de villes européennes.

Les chercheurs, qui ont travaillé sur la période allant du 23 juin au 2 juillet, ont constaté que le changement climatique a triplé le nombre de décès liés à la canicule: environ 1.500 des 2.300 décès enregistrés sont liés à la chaleur, soit 65%.

Le changement climatique serait responsable d'environ 317 décès supplémentaires à Milan, 286 à Barcelone, 235 à Paris, 171 à Londres, 164 à Rome, 108 à Madrid, 96 à Athènes, 47 à Budapest, 31 à Zagreb, 21 à Francfort, 21 à Lisbonne et 6 à Sassari, en Sardaigne.

Selon l'étude, le nombre probable de décès dus à la chaleur et au changement climatique dans de nombreuses villes européennes était plus élevé que celui d'autres catastrophes récentes, notamment les inondations de Valence en 2024 (224 décès) et les inondations de 2021 dans le nord-ouest de l'Europe (243 décès).

C'est la première fois qu'une étude estime la surmortalité liée à la chaleur et l'une des rares à se concentrer sur un seul épisode de chaleur plutôt que sur une saison ou une année entière.

Les personnes âgées de 65 ans et plus représentaient 88 % des décès liés à la chaleur.

"Le changement climatique tue, a expliqué Garyfallos Konstantinoudis , du Grantham Institute, au Corriere della Sera. Il intensifie les vagues de chaleur et pousse les personnes vulnérables à la limite. Cette étude montre que chaque fraction de degré de réchauffement fait une énorme différence, qu'il s'agisse de 1,4, 1,5 ou 1,6 °C. Ces changements apparemment minimes entraîneront des vagues de chaleur plus intenses et une augmentation des décès liés à la chaleur".

Capture Instagram @corriere.

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