"Une centaine d'activistes porteront les noms des 100 femmes assassinées et exigeront un milliard d'euros pour lancer un plan d'urgence contre les violences", a affirmé à l'AFP Caroline De Haas, membre de #NousToutes, sans préciser le lieu du rassemblement.
Dimanche matin, le collectif militant "Féminicides par compagnon ou ex" a recensé un 100e féminicide en France depuis le 1er janvier, après la découverte du corps sans vie d'une femme sous un tas de détritus à Cagnes-sur-Mer.
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Dans la nuit de vendredi à samedi, la police de Cagnes-sur-Mer avait reçu un appel pour signaler une "dispute conjugale" se déroulant dans une rue du quartier où a été découvert le corps. "On ignore pour l'instant s'il y a un lien entre les deux", a indiqué une source policière à l'AFP.
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"C'est un féminicide probablement conjugal que nous choisissons de publier au conditionnel", a de son côté affirmé le collectif "Féminicides par compagnon ou ex" qui tient un décompte des féminicides dans les médias sur internet.
un "Grenelle des violences conjugales" mardi
Pour l'année 2018, le ministère de l'Intérieur avait recensé 121 féminicides.
L'objectif principal du rassemblement de dimanche "est que le Grenelle débouche sur des moyens", a expliqué à l'AFP Mme De Haas.
Mardi s'ouvrira à Matignon un "Grenelle des violences conjugales" très attendu par les associations invitées mais déjà conspué par les militantes féministes non-conviées, qui dénoncent une opération de communication.
Mme De Haas pointe notamment l'annonce, jeudi, d'un fonds d'un million d'euros pour aider les associations locales de lutte contre les violences conjugales, alors que #NousToutes réclame un milliard d'euros pour combattre ce fléau.
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