Mort de la joggeuse Agathe Hilairet dans la Vienne: un homme placé en garde à vue, l'enquête s'accélère

Première garde à vue dans l'affaire Agathe Hilairet: un homme a été interpellé dans l'enquête sur la mort de la joggeuse de 28 ans, disparue en avril et retrouvée morte début mai dans la Vienne, a annoncé jeudi 11 septembre 2025 le parquet.

La rédaction avec AFP Publié le 11/09/2025 à 17:54, mis à jour le 11/09/2025 à 17:54
Des gendarmes lors des opérations de recherche visant à localiser Agathe Hilairet disparue à Vivonne, dans l'ouest de la France, le 13 avril 2025. Photo d'archives AFP

Quatre mois après la découverte du corps d'Agathe Hilairet dans un sous-bois près de Vivonne, à 20 km au sud de Poitiers, l'enquête s'est accélérée mercredi 10 septembre 2025 avec l'interpellation de trois hommes, comme l'a révélé le quotidien Le Courrier de l'Ouest.

Si deux d'entre eux ont été entendus en audition libre selon le journal Le Parisien, le troisième l'a été sous le régime de la garde à vue par les enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie de Poitiers.

"Une garde à vue est en cours sur commission rogatoire", a confirmé jeudi matin Rachel Bray, procureure de la République à Poitiers, précisant que sa prochaine communication interviendrait vendredi par le biais d'un communiqué de presse.

Le gardé à vue est connu au Fichier des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (Fijais), a précisé à l'AFP une source proche du dossier.

Le 4 mai, c'est un promeneur qui avait découvert le cadavre d'Agathe Hilairet dans un secteur boisé. Cette adepte de trail était partie courir le 10 avril au matin depuis le domicile de ses parents à Vivonne, avant de ne plus donner signe de vie.

Montre connectée

Le corps de la jeune femme se trouvait en périphérie des zones de recherches, avait alors indiqué le parquet, ajoutant que l'autopsie n'avait "pas permis de déterminer, à ce stade, les causes du décès". Le parquet n'avait pas mentionné d'éventuelles traces de violences ou d'agression.

L'examen de la géolocalisation de la joggeuse a permis d'établir que le corps avait été déplacé, accréditant la piste criminelle.

Selon la montre connectée de la jeune femme, équipée d'un capteur cardiaque et d'un GPS, son coeur s'est arrêté à l'endroit où les chiens ont perdu sa trace pendant les recherches menées par la gendarmerie, mais le corps a été retrouvé à moins d'un kilomètre de là.

D'après Le Parisien, l'examen du capteur cardiaque a révélé également "une hausse importante et brutale des battements de coeur de la sportive, immédiatement suivie d'un arrêt définitif des pulsations".

Le 10 avril, le père d'Agathe Hilairet avait donné l'alerte en ne la voyant pas revenir alors que son téléphone ne répondait plus.

Un important dispositif de recherches avait été déployé, puis levé le 17 avril après une semaine de ratissages. Ce déploiement avait mobilisé plus d'une centaine de gendarmes, appuyés par un hélicoptère, des chiens et une équipe de plongeurs, au sein d'une large zone de 100 km2 où la jeune femme avait l'habitude de courir.

Sur l'application de géolocalisation sportive Strava, où elle diffusait ses relevés de course, Agathe Hilairet se décrivait comme "adorant la course à pied", pratiquée "depuis (ses) 17 ans", se lançant sur des distances de 15 à 20 km à chacune de ses sorties.

Elle avait repris en mai 2024 après "plusieurs années d'arrêt", selon un message posté alors sur son compte Facebook.

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver pour soutenir la rédaction du groupe Nice-Matin qui travaille tous les jours pour vous délivrer une information de qualité et vous raconter l'actualité de la Côte d'Azur

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Si vous souhaitez conserver votre Adblock vous pouvez regarder une seule publicité vidéo afin de débloquer l'accès au site lors de votre session

Monaco-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.