L'Estonienne Wallester installe son antenne commerciale à Cannes

Présente depuis 2023 sur la technopole, la fintech estonienne a inauguré ses nouveaux locaux à Cannes.

K.Wenger Publié le 11/09/2025 à 18:45, mis à jour le 11/09/2025 à 18:48
Les deux cofondateurs de la néobanque Wallester, deux cofondateurs, Sergei Astafjev et Dmitri Logvinenko, dans leurs nouveaux locaux cannois. (Photo K.W.)

Arrivés en 2023 à Sophia Antipolis, Wallester et ses désormais vingt collaborateurs français viennent de poser leurs valises dans des locaux plus spacieux à Cannes qui lui permettront de poursuivre leur croissance. Wallester, c’est une fintech qui a vu le jour en 2021 à Tallin en Estonie et qui a choisi la Côte d’Azur pour y implanter son premier bureau de développement commercial.
Disposant d’un passeport lui permettant de commercer dans l’Espace économique européen, "nous sommes spécialisés dans les moyens de paiement professionnels, expliquent en chœur ses deux cofondateurs, Sergei Astafjev, CEO, et Dmitri Logvinenko, COO, tous deux ingénieurs en informatique. Nous avons bâti notre plateforme de zéro et développons à destination des entreprises et établissements financiers une solution en marque blanche afin de les aider dans leur gestion de frais et leurs différents achats professionnels." "N’importe quelle entreprise peut venir sur notre site web et obtenir un compte gratuit avec les paiements, les cartes, en 24 heures."

Partenaire agréé de Visa, "Notre solution Wallester Business propose aux entreprises de créer gratuitement, en quelques minutes et en fonction de ses besoins autant de cartes physiques et/ou virtuelles que nécessaire pour qu’un employé puisse procéder à un paiement en ligne, avec l’assurance que la dépense sera contrôlée à 100% et suivie en temps réel", renchérit Dimitri Logvinenko. Le but étant de mieux organiser les dépenses des PME et des grandes entreprises.

De bons commerciaux

Pour les deux entrepreneurs, le bureau cannois fera office de hub commercial pour la Côte d’Azur mais aussi pour le bassin méditerranéen: Italie, Espagne et Portugal. "Nous recrutons et avons besoin de collaborateurs qui, non seulement parlent plusieurs langues latines, mais qui ont aussi une bonne connaissance en finance et de la réglementation en vigueur des pays concernés. Les Français et les Italiens sont de bons commerciaux", sourient-ils.
Sergueï Astafjev et Dmitri Logvinenko qui ont conservé leur R&D et fonctions support à Tallin en Estonie sont confiants quant à l’avenir. Outre l’ouverture d’une antenne commerciale du côté de Prague axé sur les pays germanophones, ils prévoient un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros cette année. A comparer aux 17 millions d’euros de 2024.

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