Il a décapité sa victime avant de brûler sa tête dans son jardin: un agent de sécurité reconnaît le meurtre d'une escort en Italie et avoue un second crime

Une nuit d'horreur absolue.

Le 15 mai dernier, Maria Denisa Paun, une escort roumaine de 30 ans, se trouvait à l’hôtel Ferrucci, à Florence en Italie. Tard dans la soirée, la jeune femme voit arriver son dernier rendez-vous, pris via une application de rencontre: Vasile Frumuzache, un agent de sécurité de 32 ans de nationalité roumaine, rapporte le Corriere della Serra.

Après un rapport sexuel, le trentenaire aurait alors étranglé sa victime, avant de la décapiter au couteau, plaçant sa tête dans un sac poubelle et le reste de son corps dans la valise que la jeune femme avait apporté avec elle.

Selon ses propres aveux, Vasile Frumuzache a attendu le lendemain pour brûler la tête chez lui, dans son jardin.

Le corps démembré de la jeune escort a été retrouvé dans des ronces, à proximité d'un chemin difficile d'accès en montagne.

"Quand je lui ai dit que j’étais agent de sécurité et marié, elle m’a dit qu’elle pouvait contacter ma femme grâce à l’aide d’autres personnes, et elle m’a demandé 10.000 euros en échange de mon silence", a raconté pour tenter de se justifier le père de famille, désormais poursuivi pour homicide et dissimulation de cadavre.

"Si je vais le voir ou s’il me voit, il va me tuer"

Les enquêteurs étudient quant à eux une autre piste: celle d'un réseau de prostitution, qui aurait par le passé déjà approché Maria Denisa Paun selon l'avocate de la victime.

"Si je vais le voir ou s’il me voit, il va me tuer", aurait-elle confié ce soir-là à une serveuse. 

Outre ce crime crime abject, toujours selon le Corrierre della Serra, Vasile Frumuzache a reconnu son implication dans une autre disparition, celle d’une prostituée nommée Ana Maria Andrei au cours de l’été 2024. 

"J’ai perdu la tête et je lui ai mis les mains autour du cou", a-t-il déclaré. Il aurait ensuite poignardé sa victime avant de cacher son corps pratiquement au même endroit que celui de Maria Denisa Paun.

Selon le Corrierre Della Serra, l’individu, père de deux enfants, n'était pas connu des services de police et présentait un casier judiciaire vierge.