Disparition de Delphine Jubillar: la cour d'assises du Tarn ordonne l'audition de l'ex-compagne de l'accusé

La présidente de la cour d'assises du Tarn a ordonné ce lundi 21 juillet 2025 l'audition d'une ex-compagne de Cédric Jubillar, qui lui aurait confié avoir tué son épouse Delphine, disparue depuis fin 2020, a indiqué à l'AFP le procureur général de la cour d'appel de Toulouse.

La rédaction avec AFP Publié le 21/07/2025 à 14:38, mis à jour le 21/07/2025 à 14:38

Confirmant une information du Parisien, le procureur général Nicolas Jacquet a déclaré que la magistrate Hélène Ratinaud avait demandé à la section de gendarmerie de Toulouse de conduire cette audition avant le 31 juillet, alors que le procès de Cédric Jubillar pour meurtre par conjoint s'ouvre le 22 septembre pour quatre semaines à Albi.

"J'ai déjà tué une fois, ne me trompe pas et tout se passera bien", aurait dit le peintre-plaquiste, incarcéré depuis sa mise en examen en juin 2021, à son ex-compagne, selon des propos rapportés le 11 juillet à l'AFP par l'avocat de cette dernière, Me Joaquinito Maria Alogo de Obono.

"Je suis ravi par la décision de Mme le président, ce jour, que ma cliente soit enfin écoutée", a salué lundi Me Alogo de Obono, "qui ne cherche pas la lumière, avait souhaité que la justice l'entende".

Cette décision, qui ne remet pas en question l'ouverture des débats le 22 septembre, a été transmise à l'ensemble des parties.

Elle se fonde sur l'article 283 du code de procédure pénale qui permet à la présidente de la cour d'assises "d'ordonner de manière discrétionnaire un acte supplémentaire avant l'ouverture des débats", a rapporté M. Jacquet, qui précise que cette demande est "limitée à l'audition de cette jeune femme" qui a dit au Parisien avoir reçu "des confidences" de l'accusé.

Cédric Jubillar, qui a toujours nié toute implication dans la disparition de l'infirmière en décembre 2020, aurait selon des documents judiciaires déjà affirmé à un co-détenu ainsi qu'à une autre ex-compagne avoir tué son épouse, des déclarations qualifiées de "provocations" par ses avocats.

"Il est hors de question qu'on arrive à un procès avec une dame qui vient raconter n'importe quoi, sans qu'il puisse y avoir de vérification", avait déclaré le 11 juillet à l'AFP Emmanuelle Franck, l'une de ses conseils, injoignable lundi en début d'après-midi.

Dans cette affaire sans corps, ni aveux, ni témoin, ni scène de crime, Cédric Jubillar nie toute responsabilité et clame son innocence. Son procès à Albi doit durer environ un mois.

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