Agression dans un bar à Alès par, possiblement, un "groupuscule d’extrême droite"

Une enquête a été ouverte par le parquet d’Alès (Gard) après l’agression dans un bar associatif, dans la nuit de vendredi à samedi, de plusieurs clients, notamment des sympathisants communistes, par une dizaine de personnes possiblement issues d’un "groupuscule d’extrême droite".

AFP Publié le 31/05/2025 à 20:11, mis à jour le 31/05/2025 à 20:13

"D’après les déclarations des personnes entendues lors des premières auditions, les agresseurs seraient issus d’un groupuscule d’extrême droite", a affirmé le procureur de la République d’Alès, Abdelkrim Grini. L’enquête a été ouverte pour "violence aggravée par l’usage d’une arme et par la réunion", a-t-il ajouté.

Tard dans la nuit, en pleine "feria d’Alès", traditionnelle fête taurine, une dizaine d’hommes, à visage découvert et détenant une grenade lacrymogène, ont pénétré dans l’enceinte du bar où se trouvaient une vingtaine de clients, les ont violentés et gazés et ont dégradé les lieux, selon le parquet.

"Les agresseurs avaient une bombe lacrymogène avec laquelle ils ont aspergé plusieurs personnes à l’intérieur", a précisé le procureur.

Lors de cette violente bagarre, à l’intérieur et dans la cour du bar le Prolé, lieu associatif localement connu pour être à la fois un repaire de sympathisants communistes et un club taurin, plusieurs personnes ont été légèrement blessées et une victime a eu le nez cassé.

Cependant, aucune interpellation n’a eu lieu et donc aucune garde à vue n’est en cours. Les agresseurs avaient pris la fuite avant l’arrivée des policiers, a précisé M. Grini.

"Nous ne nous laisserons pas impressionner par les groupes de nervis néo-nazis", a réagi le patron du PCF Fabien Roussel dans un communiqué, dans lequel le Parti communiste français "appelle tous les républicains à se retrouver au rassemblement organisé lundi 2 juin à 18h devant la sous-préfecture d’Alès".

"La violence d’un groupuscule d’extrême droite hier à la feria d’Alès est inadmissible. Soutien aux victimes et aux communistes visés. J’attends une condamnation ferme. Face à l’extrême droite, ni peur, ni renoncement", a également affirmé Carole Delga, présidente de la région Occitanie, sur la plateforme X.

Sur son compte Instagram, le groupuscule "Bloc Montpelliérain", mis en cause par plusieurs médias et élus locaux, réfute toute action de sa part et indique que son mouvement "ne saurait en aucun cas organiser de tels +commandos+ dans le but d’attaquer des bars situés dans d’autres départements".

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